Agriculture : Hollande salue les “atouts” des productions végétales

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ésident de Sofiproteol Xavier Beulin (d) en compagnie de François Hollande, le 3 décembre 2013 à Paris (Photo : Michel Euler)

[03/12/2013 20:41:06] Paris (AFP) Le président François Hollande est venu symboliquement aux 30 ans de Sofiprotéol, le bras financier de la filière oléagineux, pour souligner les “atouts” des productions végétales, lui qui a souhaité donner la priorité à l’élevage dans la future Politique agricole commune.

“Aujourd’hui, je suis parmi vous pour insister sur les atouts des productions végétales, leur contribution à la création de richesse, au rééquilibrage de notre balance commerciale”, a-t-il déclaré dans l’amphithéâtre du musée du Quai Branly pour les 30 ans du groupe de la filière oléagineux (colza, tournesol) propriétaire de l’emblématique marque Lesieur et présidé par Xavier Beulin, patron de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire.

Et le président a rappelé que les protéines végétales et la chimie verte faisaient partie des sept ambitions d’avenir reconnues par la commission “Innovation 2030” qui a lancé lundi son concours mondial et de la “nouvelle France industrielle” avec ses 34 pans portés par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.

“On sait, et je ne veux pas heurter le ministre (de l’Agriculture), que les productions animales n’y suffiront pas à long terme. Donc nous avons besoin d’y ajouter, pour avoir une alimentation forte en protéines, des productions végétales”, a-t-il expliqué.

“De même, les biotechnologies végétales sont capables de développer de nouvelles molécules à très forte valeur ajoutée”, a poursuivi François Hollande.

Les céréaliers ont organisé ces dernières semaines plusieurs actions –notamment le “blocus” de Paris — pour dénoncer leur “ras-le-bol” fiscal et réglementaire et les choix d’Hollande sur la future Politique agricole commune (2014-2020).

Au sommet de l’élevage en Auvergne début octobre, le président avait expliqué vouloir donner la priorité aux éleveurs dans cette PAC, suscitant l’ire des filières blé et colza.

Mardi, il a redit que “l’agriculture française tir(ait) sa force de sa diversité” et qu’il serait une erreur “d’opposer les productions les unes aux autres”.