és de La Redoute inquiets pour leur emploi manifestent devant le siège de leur entreprise à Roubaix, le 22 octobre 2013 (Photo : Philippe Huguen) |
[05/12/2013 20:30:08] Lille (AFP) Les départs contraints au sein de La Redoute seront limités “au maximum”, et seraient “en tout cas inférieurs à ceux du plan social de 2008”, affirment les repreneurs désignés dans un entretien à La Voix du Nord publié jeudi.
“La Redoute perd de l?argent et nous allons limiter les départs contraints au maximum. Ils seraient en tout cas inférieurs à ceux du plan social de 2008”, déclare au quotidien Eric Courteille, l’un des deux porteurs du projet de reprise et actuellement haut responsable chez Kering. Le plan de 2008 a concerné 672 départs, précise La Voix qui a publié l’entretien sur son site internet.
Pour son associée dans la reprise et actuelle PDG de La Redoute, Nathalie Balla, leur projet est “socialement responsable”.
“Les changements sont inévitables dans l’organisation du travail et nous allons accompagner les salariés dans le temps en intervenant en priorité sur les mesures d?âge et sur les départs volontaires”, précise-t-elle.
Kering a annoncé mercredi sa décision de céder l’enseigne de vente par correspondance à un projet porté par des manageurs, un scenario présenté comme celui du moindre mal en termes de suppressions d’emplois.
Fin octobre, au moins 700 suppressions de postes avaient été évoquées par le directeur financier de Kering devant les syndicats dans le projet de cession.
Dans cet entretien, Nathalie Balla explique que le projet présenté fait suite à trois semaines de travail et à la réassurance des investissements consentis par Kering, l’actuelle maison mère.
“On va nous-mêmes investir dans l’entreprise”, ajoute-t-elle.
Le plan d’affaires présenté porte sur quatre ans, explique-t-elle encore.
“La priorité n’est pas de trouver de nouveaux partenaires mais d’assurer avec le soutien financier que Kering apportera un retour à l’équilibre, voire à la croissance, d’ici 4 ans”, a précisé une porte-parole des repreneurs.
Les repreneurs prévoient d’investir massivement dans l’informatique et un nouvel outil logistique, ce que réclamaient les syndicats.