äuble, le 19 juillet 2013 à Moscou (Photo : Kirill Kudryavsev) |
[06/12/2013 11:28:52] Berlin (AFP) Berlin s’est dit “confiant” que les Européens feraient “de grandes avancées” sur l’union bancaire lors d’une réunion à Bruxelles la semaine prochaine, alors que plusieurs responsables étaient réunis dans la capitale allemande vendredi pour préparer le terrain.
“Nous sommes confiants de faire de grandes avancées à l’Ecofin”, réunion des ministres des Finances de l’Union européenne prévue à Bruxelles en début de semaine prochaine, a déclaré lors d’un point de presse du gouvernement un porte-parole du ministère allemand des Finances.
Il a précisé que le ministre Wolfgang Schäuble recevait vendredi à Berlin ses homologues français, espagnol et italien, ainsi que le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, le commissaire européen Michel Barnier, le directeur de la Banque centrale européenne Jörg Asmussen et un représentant de la présidence lituanienne de l’UE, pour préparer la rencontre de la semaine prochaine.
“C’est une réunion de travail”, a ajouté le porte-parole. Aucune communication n’est prévue à l’issue de la rencontre et il n’y a pas non plus, comme l’avaient rapporté certains médias, de “proposition de compromis” sur la table, a-t-il souligné.
Le ministère français de l’Economie et des Finances avait évoqué jeudi des “différences” qu’il s’agissait de “résorber” dans les jours qui viennent. Il était question à Bercy et dans les médias allemands d’une possible autre réunion la semaine suivante – le lundi 16 ou le mercredi 18 décembre – si aucun accord définitif n’était conclu mardi.
Les Européens ont mis sur les rails une union bancaire, mais le volet consacré à un mécanisme de liquidation des banques non viables pose problème.
Or il est impératif que les ministres se mettent d’accord en décembre au plus tard pour que les négociations aient lieu à temps avec le Parlement européen avant les élections de mai, et que le mécanisme puisse entrer en vigueur comme prévu en 2015.
M. Schäuble avait laissé entendre dans un entretien publié jeudi qu’il pourrait assouplir sa position sur la question de savoir à qui sera confiée la responsabilité de décider du démantèlement des banques à liquider. Cette question est un gros point de contentieux entre Européens.
Berlin ne semble apparemment plus exclure que la Commission européenne puisse être responsable de la décision formelle de la liquidation d’une banque. Mais le porte-parole du ministère des Finances a affirmé vendredi que l’Allemagne était toujours en faveur de “la mise sur pied d’une autorité à part”.