La
chambre syndicale nationale des commercants des produits de l’artisanat (CSNCPA)
a tiré la sonnette d’alarme, vendredi, dans un communiqué, concernant le sort
malheureux de nombreux commerces de l’artisanat, qui se trouvent condamnés à la
faillite en raison de la régression de la production artisanale dans le pays, la
mauvaise qualité des produits, la rareté de la créativité et l’absence
d’emballages-vendeurs.
“De très nombreux commerçants ont fermé leurs bazars et ont fuit vers d’autres
activités moins pénibles ou sont malheureusement au chômage forcé”, lit-on dans
le communiqué de la chambre.
Le syndicat appelle, ainsi, les décideurs du secteur à se tourner vers cette
activité et à hâter la mise oeuvre des 15 projets définis par le plan d’actions
de la stratégie de développement de l’artisanat à l’horizon 2016.
Il s’agit du développement des marchés locaux et des réseaux commerciaux, le
développement des marchés export, le développement régional et l’incitation à la
création de points de vente des produits de l’artisanat sur les sites
archéologiques et aux abords des musées, rappelle la structure syndicale.
Elle impute aussi l’état lamentable dans lequel se trouve actuellement le
secteur artisanal à l’inexistence d’une tradition de consommation du produit
artisanal, à la qualité des touristes qui visitent la Tunisie et aux différentes
charges que les commercants assument pour faire perdurer les métiers de
l’artisanat.