ée (Photo : Joel Saget) |
[18/12/2013 18:06:05] Paris (AFP) La campagne de contrôle de fin d’année, sur les jouets, décorations et aliments de fêtes, révèle un taux d’anomalies de près de 20% sur les produits suspectés de fraudes ayant été examinés, selon un bilan provisoire établi par la DGCCRF.
Dans un communiqué diffusé mercredi par Bercy, les agents des fraudes indiquent avoir à ce jour réalisé 21.700 contrôles dans plus de 6.600 établissements.
La surveillance de la DGCCRF est particulièrement renforcée en cette période de fêtes sur tout le secteur des jouets et des produits alimentaires destinés aux réveillons de Noël et du Jour de l’An, “tant chez les fabricants, les grossistes, les importateurs et les distributeurs”, indique Bercy, qui compte poursuivre cette opération jusqu’à la mi-janvier.
Les contrôles des enquêteurs sont en priorité ciblés sur des produits sur lesquels il existe déjà des présomptions de fraudes, précise Bercy.
Les opérations réalisées à ce jour ont donné lieu à 473 procès-verbaux et 369 mesures administratives, soit un taux d’anomalies de 19,1%.
Les manquements relevés peuvent aller du simple défaut d’étiquetage à des choses pouvant constituer de véritables risques pour la santé.
“Le plus grand nombre d’infractions concerne des dates limites de consommation dépassée”, a précisé Bercy.
L’opération 2012 de contrôles de fin d’année de la DGCCRF s’était conclue par un taux d’anomalies de 18,5% après 47.000 vérifications effectuées dans 12.100 établissements.
A quelques jours du réveillon de Noël, les contrôles sur les produits alimentaires sont particulièrement importants.
“Ils font l’objet de deux tiers des vérifications”, indique le communiqué.
A ce jour, 13.500 opérations de surveillance ont ainsi été effectués sur les foie gras, huitres, bûches et autres agapes pour s’assurer du respect des règles d’hygiène et loyauté des informations fournies aux consommateurs sur l’étiquetage, des appellations d?origine, etc.
Sur l’alimentaire seul, 3.000 manquements ont été relevés par les agents des fraudes, ayant donné lieu à 360 procès-verbaux et 330 mesures administratives, soit un taux d’anomalie de 22% sur les produits ciblés, un chiffre “stable par rapport à l’an dernier”.