La raffinerie Total de Donges le 4 Mars 2013 (Photo : Frank Perry) |
[21/12/2013 18:13:32] Paris (AFP) Quatre des cinq raffineries françaises du groupe pétrolier Total étaient toujours en grève samedi, dans le cadre d’un mouvement reconductible portant sur les salaires qui se poursuivra au moins jusqu’à lundi midi, a-t-on appris auprès de la CGT.
“La mobilisation continue dans tous les établissements qui étaient en grève hier (vendredi)”, a indiqué à l’AFP Eric Sellini, coordinateur groupe CGT. Le mouvement qui en est à son neuvième jour se poursuivra dimanche, la grève ayant été “votée jusqu’à lundi midi”, a-t-il ajouté.
Les raffineries de Donges (Loire-Atlantique), Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime), Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône) et Feyzin (Rhône) sont concernées, ainsi que le dépôt d’importation de Flandres (Nord). La cinquième raffinerie de Total à Grandpuits (Seine-et-Marne) a de son côté cessé le mouvement en début de semaine.
Les salariés sont en grève à l’appel de la CGT et FO pour le “maintien et l’augmentation de leur pouvoir d’achat”, les deux syndicats estimant que les “résultats mirobolants du groupe, régulièrement supérieurs à 10 milliards d’euros”, doivent aussi profiter aux salariés. La CGT réclame une augmentation minimale de 100 euros ainsi qu’une prime de 1.500 euros.
En ce qui concerne les conséquences de ce mouvement pour les consommateurs, un porte-parole de Total avait assuré vendredi à l’AFP que “la situation dans les raffineries n’entraîne absolument aucun problème d’approvisionnement”.
Le président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip), Jean-Louis Schilansky, a également indiqué qu’il n’y avait “aucune perturbation” pour alimenter les stations-service, précisant que le marché français était notamment approvisionné par des importations.
Outre la raffinerie de Total qui a cessé la grève, trois autres raffineries exploitées par d’autres entreprises fonctionnent par ailleurs dans l’Hexagone.