A l’instar de bon nombre de ses collègues, les entreprises du président de la Chambre syndicale nationale des commerçants grossistes en friperie, Fethi Bezrati, sont confrontées à de grosses difficultés.
Après la Sicottex en 2012, c’est la Société industrielle et commerciale de friperie (SICOFRIPE) qui fera l’objet d’une vente judiciaire le 6 janvier 2014 à l’initiative d’Attijari Bank. Un terrain appartenant à la société sera proposé à la vente pour 1,4 million de dinars.
Récemment, Fathi Bezrati est monté au créneau pour réclamer au nom des 2.800 commerçants grossistes en friperie agréés l’amendement du cadre réglementaire pour augmenter le quota des vêtements usés commercialisés par gouvernorat de 10.500 à 27.000 tonnes, de permettre le déplacement des quotas entre gouvernorats, d’étendre la palette des produits vendus en friperie aux chaussures, sacs, jouets et vêtements en cuirs –actuellement commercialisés illégalement- et de réduire la taxe, actuellement de 22,5%.
Les grossistes en friperie demandent également au gouvernement de lutter contre le marché parallèle où s’activent près de 3.000 opérateurs.