Etats-Unis : la Fed plus confiante dans l’économie

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ège de la Fed à Washington, en décembre 2013 (Photo : Karen Bleier)

[08/01/2014 19:57:07] Washington (AFP) Les responsables de la banque centrale américaine (Fed) ont montré davantage de confiance dans les perspectives de l’économie américaine, notamment sur l’emploi, selon le compte-rendu de leur dernière réunion paru mercredi.

“L’amélioration des conditions du marché du travail devrait continuer”, ont estimé les participants au Comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed qui avait décidé en décembre de commencé à réduire son soutien monétaire à l’économie américaine.

Dans l’ensemble, les participants au Comité ont estimé que “les perspectives pour l’économie et le marché du travail étaient plus équilibrées”, selon les minutes de la réunion du 17 et 18 décembre.

Ils citent notamment un assouplissement attendu de la politique budgétaire, alors qu’un accord cadre pour deux ans a été signé entre la Maison Blanche et le Congrès, et une amélioration de la croissance économique mondiale.

Sur le front de l’emploi, “tous” les membres du Comité –17 étaient présents– “prévoient que le taux de chômage va graduellement décliner vers un niveau qu’ils considèrent plus normal”, après être tombé à 7% en novembre. Et “tous” pensent également que le taux de croissance de l’économie “devrait se renforcer dans les années qui viennent”.

Au cours de cette réunion de deux jours, les participants ont également noté “de solides gains” dans les ventes au détail et automobiles. Ils ont salué le projet d’accord de budget, jugeant que cela “réduirait l’incertitude et diminuerait les risques associés à une impasse politique”.

Seule ombre au tableau, l’inflation “se situe sous l’objectif à long terme du Comité”, c’est-à-dire 2% et “cela est vu comme un risque possible pour la performance de l’économie”. Ils ont été nombreux à estimer que la Fed devait surveiller de près l’évolution de l’inflation.

Lors de cette réunion, le FOMC a décidé de réduire de 10 milliards de dollars à 75 milliards de dollars mensuels ses achats d’actifs destinés à fluidifier le crédit et à soutenir la reprise.