à la Maison Blanche le 9 janvier 2014 (Photo : Brendan Smialowski) |
[10/01/2014 08:13:50] Washington (AFP) Le président des Etats-Unis Barack Obama est en passe d’achever son processus de réflexion sur les réformes qu’il souhaite apporter aux programmes de surveillance de l’Agence nationale de sécurité (NSA).
Le président américain multiplie ces jours-ci les rencontres avec les élus et acteurs-clés du renseignement pour, in fine, prendre des mesures qui permettront de mieux encadrer les opérations de surveillance des télécommunications menées par les agences américaines et révélées par l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden.
Selon certaines sources, M. Obama envisage de limiter les interceptions de courriels et les écoutes téléphoniques de dirigeants étrangers, à l’instar de celles dont la chancelière allemande Angela Merkel a fait l’objet.
Barack Obama devrait présenter ses conclusions dans un discours qu’il prononcera dans les prochaines semaines –en tout état de cause avant son discours sur l’état de l’Union le 28 janvier.
Jeudi, il a rencontré à la Maison Blanche des membres des commissions du Congrès chargées de superviser le domaine du renseignement.
“Cette rencontre a permis au président d’écouter les membres parler du travail qu’ils ont effectué sur ces sujets depuis leur dernière réunion et de solliciter leurs points de vue alors que nous nous approchons de la fin de cet examen interne”, a indiqué la présidence américaine.
A la mi-décembre, des experts mandatés par Barack Obama avaient émis une quarantaine de recommandations pour réformer les programmes de surveillance du renseignement américain, jugeant notamment que la NSA devrait ne plus conserver les métadonnées téléphoniques qu’elle collecte ou que Washington se devait de mieux coopérer avec ses “alliés proches”.
Mais dans leur préambule, les experts rappelaient surtout qu’il était de la “responsabilité fondamentale” du gouvernement de protéger ses citoyens, tout en respectant le Quatrième amendement de la Constitution qui protège la vie privée contre les “perquisitions et saisies non motivées”.