La Fnac se lance dans la vente de téléphones mobiles sans engagement

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Un magasin Fnac au centre commercial Beaugrenelle de Paris (Photo : Eric Piermont)

[13/01/2014 09:48:38] Paris (AFP) Le distributeur français de produits culturels et technologiques, Groupe Fnac, se lance dans la vente de téléphones mobiles “nus”, c’est-à-dire n’étant associés à aucun abonnement ou engagement avec un opérateur, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué.

Ces nouveaux espaces, qui viendront s’intégrer aux rayons “micro”, seront installés dans les 106 magasins Fnac en France “dans les prochaines semaines” ainsi que sur le site internet de l’enseigne, a indiqué le distributeur.

L’entrée dans ce nouveau segment ne vient pas pour autant remettre en cause le partenariat que la Fnac avait mis en place en 2011 avec SFR (groupe Vivendi), qui lui permettait déjà de vendre des mobiles, associés à des abonnements avec l’opérateur.

“SFR continuera de présenter l’ensemble de sa gamme de produits et services dans les 24 corners des principaux magasins vitrines de la Fnac”, indique le groupe dans un communiqué.

Les téléphones “nus” vendus à la Fnac pourront, si les clients le désirent, toujours être éventuellement associés à la souscription d’un forfait sans engagement RED de SFR, est-il ajouté.

“Un marché très dynamique”

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” (Photo : Jean-Sebastien Evrard)

“Avec cette nouvelle catégorie de produits, la Fnac va renforcer considérablement sa présence sur le marché de la téléphonie”, que le distributeur considère comme un véritable relais de croissance.

Les ventes de +smartphones+ ont en effet explosé depuis quelques années, représentant plus de 60% des ventes totales de téléphones en France, selon GfK.

Par ailleurs, la téléphonie libre, basée sur la vente de téléphones sans forfait, “est un marché très dynamique qui a connu une forte croissance en 2013”, souligne la Fnac.

Selon l’Arcep, la part des offres sans engagement s’accroît un peu plus chaque trimestre depuis début 2012 et a doublé en moins de deux ans. Elle atteint près de 41% fin septembre 2013 contre moins de 20% à la fin 2011, indique le régulateur des télécoms.

Chahutée sur ses marchés traditionnels (musique, vidéo…), du fait de la concurrence des acteurs internet et de l’évolution des modes de consommation – les produits culturels sont de plus en plus dématérialisés-, la Fnac a depuis quelques années, investi de nouveaux segments de marché pour continuer à soutenir ses ventes.

Outre la téléphonie, le distributeur culturel possède désormais des rayons petit électroménager et des espaces enfants et papeterie.

Les ventes dans ces nouveaux univers “ont plus que doublé par rapport au même trimestre de l’an dernier”, a souligné Matthieu Malige, directeur financier de la Fnac, lors des résultats du troisième trimestre.