ésidente du Brésil Dilma Rousseff, le 12 décembre 2013 à Brasilia (Photo : Evaristo Sa) |
[15/01/2014 14:23:51] Genève (AFP) Le Premier ministre britannique David Cameron, le Premier ministre japonais Shinzo Abe et la présidente du Brésil Dilma Rousseff se rendront à Davos pour la 44e édition du Forum économique mondial, qui se tiendra du 22 au 25 janvier.
Autre personnalité en vue cette année, le président iranien Hassan Rouhani s’adressera au Forum le 23 janvier sur le thème “l’Iran dans le monde”, au lendemain de la conférence sur la Syrie Genève II, prévue le 22 janvier à Montreux.
La participation ou non de l’Iran à cette conférence n’est pas encore réglée
Dans son allocution de présentation, M. Klaus Schwab, président fondateur du WEF, a indiqué que la situation au Moyen-Orient sera un des points forts du Forum, avec notamment plusieurs ateliers sur la Syrie et l’intervention d’un dirigeant de l’opposition, George Sabra, président de la Coalition nationale syrienne.
Plus de 2.500 participants venus d’une centaine de pays, dont une quarantaine de chefs d?État et de gouvernement, sont attendus lors de ce grand rendez-vous annuel qui réunit chaque année le gotha de la politique et de l’économie dans cette station de ski huppée des Alpes suisses.
La chancelière allemande Angela Merkel, qui avait jusqu’à présent régulièrement participé à ce grand rendez-vous, ne sera toutefois pas présente cette année alors qu’elle se remet actuellement d’un récent accident de ski de fond.
Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, ainsi que Christine Lagarde, la présidente du Fonds monétaire international (FMI) feront partie des personnalités du monde économique.
“appuyer sur le bouton réinitialisation”
L’événement accueillera une fois encore de nombreux dirigeants de multinationales, à l’instar de Marissa Mayer, la patronne de l’américain Yahoo!, ou de Joseph Jimenez, le directeur général du groupe pharmaceutique suisse Novartis, alors que la santé et la technologie feront partie des thèmes dominants lors de cette édition du forum.
Les entreprises françaises seront notamment représentées par Christophe de Margerie, le PDG du géant pétrolier français Total, Christopher Viehbacher, le directeur général de Sanofi ou encore Maurice Levy, le président et directeur général de Publicis Groupe.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon fera également le déplacement pour aborder les questions concernant le changement climatique, troisième thème majeur du forum cette année.
(Photo : Fabrice Coffrini) |
Fondé en 1971, le forum de Davos se présente comme un “laboratoire d’idées” pour débattre des grands thèmes qui façonneront le monde de demain.
Parmi les membres du gouvernement français figureront notamment le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, le ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici et la ministre déléguée à l’Economie numérique Fleur Pellerin.
Le forum fournit une occasion de discuter de questions fondamentales alors que les décideurs politiques et économiques sont souvent accaparés au quotidien par la gestion de crise, a affirmé Klaus Schwab, le président et fondateur du Forum.
“Ce que nous voulons faire à Davos, c’est appuyer sur le bouton réinitialisation”, a déclaré Klaus Schwaab, le fondateur du forum, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue mercredi au siège de l’organisation, près de Genève.
Les questions d’actualités s’invitent pourtant régulièrement dans les questions abordées au forum, a-t-il toutefois pointé, rappelant que les crises, notamment la crise de l’euro, faisait partie l’an passé des préoccupations majeures des participants. Cette année le ton devrait cependant différent, a-t-il estimé.
Le Forum devrait, selon lui, être dominé par trois caractéristiques, à savoir un “optimisme prudent”, “des attentes réduites” concernant les perspectives économiques et le fait de devoir composer avec de nombreuses inconnues.
Le forum va s’ouvrir alors que l’année devrait être marquée par les interrogations sur les tests de résistance des banques en Europe, les questions aux Etats-Unis sur l’impact de la réduction des rachat d’actifs par la réserve Fédérale américaines ou encore sur le succès ou non du programme de réformes économiques engagées par le gouvernement japonais, a-t-il pris en exemple.