Pacte : “le Medef doit être au rendez-vous des contreparties”, selon le PS

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ège du Medef à Paris (Photo : Jacques Demarthon)

[20/01/2014 14:23:23] Paris (AFP) Le Medef doit “être au rendez-vous des contreparties” aux 30 milliards d’allègements des charges promis par François Hollande aux entreprises dans le cadre de son “pacte de responsabilité”, a déclaré lundi le porte-parole du Parti Socialiste, David Assouline.

“Le Medef doit être au rendez-vous des contreparties. C’est en enjeu important parce qu’il faut la confiance de tous, non seulement des partenaires sociaux (…), mais aussi pour que ce soit un vrai pacte, un vrai compromis, donnant-donnant et gagnant-gagnant”, a souligné le porte-parole lors de son briefing hebdomadaire.

“Le Medef a une grande responsabilité aujourd’hui. Quand il y a un pacte de responsabilité, tout le monde doit être responsable. L’Etat a pris ses responsabilités, 30 mds, pour que les entreprises retrouvent des marges de manoeuvre”, a relevé le porte-parole.

Le Pacte de responsabilité, c’est “un grand compromis social, qui est proposé”, a insisté David Assouline.

Ces contreparties, “des investissements localisés, en France, territorialisés, (…) une attention à la formation professionnelle, à la stabilité de l’emploi et contre la précarité (…), une qualité des rémunérations”, font que “les salariés boostent l’entreprise”, a-t-il poursuivi.

“Les contreparties (…), a-t-il relevé encore, c’est pour le bien de l’entreprise, de son développement, pour le bien de l’emploi, pour le bien de leur compétitivité”.

“La compétitivité des entreprises pour l’emploi, c’est pour préserver, développer, défendre notre modèle social”, a dit encore le porte-parole en pourfendant la droite.

Quand celle ci “dit +pas de contrepartie+, elle dit qu’il faut casser notre modèle social pour qu’il y ait une économie performante et une compétitivité. C’est une grande différence entre la gauche et la droite”, a fait valoir David Assouline.

“Le style d’opposition de la droite est tout sauf constructif. Le chef en la matière, c’est le président de l’UMP”, Jean-François Copé, a-t-il ajouté.

“Le PS sera au rendez-vous (…) pour que ce compromis réussisse et qu’il y ait des contreparties nécessaires”, a conclu David Assouline.