Le Fonds monétaire international (FMI) examinera, au cours de la réunion de son conseil d’administration, prévue pour le 29 janvier, les résultats du rapport de la commission technique de la délégation du FMI qui a récemment visité la Tunisie.
Le conseiller du président du gouvernement chargé des finances, Slim Besbes, a précisé à TAP que la Commission technique du FMI présentera, au cours de cette réunion, l’état d’avancement de la mise en oeuvre des réformes économiques en Tunisie, que le gouvernement d’Ali Laarayedh s’est engagé à concrétiser.
Besbes a rappelé que ces réformes concernent la refonte des banques publiques et du système de compensation, outre la mise en place de mesures sociales d’accompagnement au profit des catégories démunies.
Il s’agit également de la publication du nouveau code de l’investissement ainsi que du rapprochement entre les deux systèmes fiscaux onshore et offshore.
Besbès a affirmé que le conseil d’administration du FMI ne manquera pas de relever l’avancée du processus politique en Tunisie, notamment à l’approche du vote de la Constitution, de la mise en place de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) et la formation d’un nouveau gouvernement.
D’après Besbès, à la lumière de toutes ces nouvelles donnes et des résultats du rapport, le FMI pourrait donner son accord pour le déblocage de la deuxième tranche du crédit à titre de précaution, dont le montant s’élève à 500 millions de dollars, sachant que la Tunisie a obtenu au cours de l’année 2013 la première tranche d’une valeur de 150 Millions de dollars.
Il y a lieu de signaler que la valeur du crédit à titre de précaution, accordé à la Tunisie par cette institution financière s’élève à 1,7 milliard de dollars, soit l’équivalent de plus de 2,5 milliards de dinars.
Le membre du gouvernement démissionnaire a fait remarquer que l’accord du FMI pour le déblocage de la deuxième tranche du crédit est à même de transmettre un message positif aux autres institutions financières internationales, tels que la Banque africaine de développement (BAD) et les autres bailleurs de fonds, à l’instar de l’Union européenne (UE) pour le décaissement des emprunts et des dons bloqués.
WMC/TAP