ée (Photo : Alain Jocard) |
[23/01/2014 10:38:45] Paris (AFP) Jean-Marc Ayrault a indiqué jeudi, à l’issue de la première réunion du Conseil stratégique de la dépense publique à l’Elysée, que l’objectif était de réaliser “au minimum” 50 milliards d’économies d’ici à la fin du quinquennat, en 2017.
“L’objectif, c’est d’obtenir dans les trois ans, au minimum, des économies de 50 milliards d’euros”, a déclaré le Premier ministre sur le perron de l’Elysée après la tenue de ce premier conseil autour du président François Hollande.
“Dans ce vaste chantier que nous avons engagé et que le président a appelé le pacte de responsabilité, chacun doit prendre ses responsabilités et l’Etat doit donner l’exemple”, a souligné le chef du gouvernement. “c’est ce que nous faisons”.
Le Conseil stratégique de la dépense publique réunit, outre le Premier ministre, Pierre Moscovici (Economie et Finances), Bernard Cazeneuve (Budget), Marisol Touraine (Affaires Sociales et Santé), Michel Sapin (Travail) et Marylise Lebranchu (Réforme de l’Etat et Fonction Publique).
“D’autres ministres peuvent être appelés à siéger au Conseil par le président de la République qui peut également inviter les représentants des organismes ayant à connaître de la dépense publique ainsi que toute personnalité qualifiée”, précisé le décret publié jeudi au Journal Officiel qui lui donne officiellement naissance.
La création de ce conseil était l’une des annonces de la grande conférence de presse semestrielle tenue le 14 janvier à l’Elysée par François Hollande. Il doit se retrouver chaque mois.
“La bataille de la croissance, la bataille de l’emploi nécessitent d’aller encore plus vite et plus fort”, a souligné pour sa part Jean-Marc Ayrault, rappelant que les économies dans les dépenses publiques visaient à “donner davantage de marge de manoeuvre aux entreprises mais aussi à l’Etat pour agir, pour investir et pour l’emploi”.
Assurant que “ce travail va s’accentuer”, Jean-Marc Ayrault a reconnu qu’il s’agissait d'”un effort très important”, estimant qu’il n’allait “pas pour autant détruire notre modéèle social”.
“Entre 2008 et 2012, la part de la dépense publique dans la richesse nationale a augmenté de 4 points, passée de 52,6 à 56,6%, et pourtant, ca n’a pas amélioré les services publics et la vie des Français”, selon M. Ayrault.