Gaz de schiste : le PDG de Total salue les positions de Bruxelles et Montebourg

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économique mondial de Davos, en Suisse, le 25 janvier 2014 (Photo : Eric Piermont)

[26/01/2014 19:36:26] Paris (AFP) Le PDG de Total a salué dimanche la décision de Bruxelles de laisser la voie libre à l’exploitation du gaz de schiste dans l’Union européenne et la volonté d’Arnaud Montebourg de convaincre François Hollande d’avancer sur la recherche dans ce domaine.

“L’Europe dit aujourd’hui: +Nous ne voulons pas interdire le développement du gaz de schiste. Par contre, on va demander à ceux qui veulent le faire d’être extraordinairement respectueux de l’environnement, de faire attention+. Très bien! C’est le genre de message qu’on aimerait avoir partout”, a affirmé Christophe de Margerie.

Invité d’Europe 1, le patron de Total réagissait à la décision mercredi de la Commission européenne de ne pas légiférer et de se borner à une “recommandation” de “principes minimaux”, de surcroît non obligatoires, à suivre pour l’exploration et l’exploitation des gaz et pétroles de schiste.

Dans la même lignée, M. de Margerie s’est félicité de la nouvelle sortie du ministre du Redressement productif sur ce sujet hypersensible pour la majorité.

A une question “Montebourg-Margerie, même combat?”, il a répondu: “Dans certains cas, oui”. “Le ministre de l’Industrie dit des choses que je trouve pas mauvaises (…) C’est bien qu’il l’ait dit”, a ajouté le PDG de Total.

Après six mois de silence consécutifs à une polémique qu’il avait suscitée en juillet, Arnaud Montebourg a affirmé jeudi vouloir “convaincre” François Hollande “d’avancer sur la recherche” de techniques “propres” à “l’exploitation écologique” du gaz de schiste.

L’an dernier, le chef de l’Etat a exclu toute exploration du gaz de schiste sous sa présidence.

“On a en France des difficultés à s’expliquer, à s’exprimer, à dialoguer. C’est pas nouveau”, a regretté dimanche Christophe de Margerie, en renouvelant son espoir que la première expérience que Total va mener dans le gaz de schiste en Grande-Bretagne puisse faire changer d’avis les autorités françaises.