La Tunisie va rater encore une fois un sommet africain, le 22e`me qui se tient, actuellement, les 30 au 31 à Addis-Abeba (Ethiopie).
Ni le président de la République provisoire, ni le nouveau chef du gouvernement, ni le nouveau ministre des Affaires étrangères n’ont daigné participer à ce sommet qui est organisé cette année sur un thème fort intéressant pour la Tunisie, en l’occurrence “la sécurité alimentaire et l’impact des changements climatiques sur l’agriculture“.
Cette opportunité aurait pu être mise à profit pour y promouvoir la 2ème République tunisienne et les acquis accomplis dans ce domaine: nouvelle Constitution, formation d’un nouveau gouvernement, mise en place des institutions de régulations…
Aux dernières nouvelles, la délégation tunisienne sera conduite par l’ambassadeur de Tunisie à Addis-Abeba.
Les Tunisiens ont tout intérêt à faire du lobbyisme et à assurer particulièrement le suivi de deux dossiers qui la concernent directement.
Pour mémoire, la Tunisie a eu des assurances de l’Union africaine pour abriter au moins deux institutions régionales, et ce en compensation du manque à gagner généré par le retour en Côte d’Ivoire de la Banque africaine de développement. Il s’agit de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle et de l’Institut africain des statistiques.
Autre dossier prioritaire, le lobbyisme à exercer pour appuyer la candidature de Mongi Hamdi, actuel directeur de la Commission onusienne des sciences et technologies pour le développement au poste de vice-président de l’Union internationale des télécommunications (UIT).