Veolia remporte un contrat symbolique au Japon

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ouest de Tokyo (Photo : Mychele Daniau)

[30/01/2014 10:37:57] Paris (AFP) Le numéro un mondial de l’eau, le groupe français Veolia, a remporté un contrat au Japon qui inclut l’ensemble des services d’eau potable, une première depuis l’ouverture du marché nippon en 2002, a-t-il annoncé jeudi.

Associé au japonais JFE Engineering, Veolia se voit confier pour une durée de cinq ans “la gestion de l’ensemble des services d?eau de Hakone”, une ville touristique à l’ouest de Tokyo connue pour ses sources naturelles d’eau chaude, indique-t-il dans un communiqué.

28 millions d’euros

Le montant du contrat, qui commencera en avril, s’élève à 28 millions d’euros sur cinq ans, dont la moitié pour Veolia, pour environ 6.000 habitants, selon un porte-parole.

“Seul opérateur étranger privé à avoir obtenu des délégations de service public dans un pays qui s’est ouvert récemment aux partenariats public-privés, Veolia accentue son implantation et sa visibilité dans l’archipel en obtenant son premier contrat de délégation de l’histoire du Japon”, souligne Régis Calmels, directeur Zone Asie pour Veolia, cité dans le communiqué.

Veolia a déjà remporté des délégations de service public dans l’eau potable au Japon, mais c’est la première fois qu’un contrat associe l’ensemble des services (production et distribution d’eau potable, service client, construction et rénovation des structures, etc.)

Une loi de 2002 a autorisé les délégations de services publics dans l’archipel, mais le marché nippon est considéré comme relativement fermé, notamment pour les groupes étrangers.

Les plus gros contrats de Veolia dans l’eau au Japon sont dans l’assainissement, avec 3 millions de personnes desservies, selon un porte-parole. Veolia a aussi d’importants contrats de services, comme le relevé de compteurs d’eau à Tokyo (20 millions de personnes).

Au total, le groupe français réalise au Japon un chiffre d’affaires annuel d’environ 400 millions d’euros, soit 3% de ses revenus mondiaux, selon un porte-parole.