LVMH bondit à la Bourse de Paris après des ventes record en 2013

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ésentation des résultats du groupe, à Paris, le 30 janvier 2014 (Photo : Eric Piermont)

[31/01/2014 09:19:47] Paris (AFP) Le titre LVMH bondissait de 6% vendredi matin à la Bourse de Paris, après que le numéro un mondial du luxe eut annoncé des ventes record en 2013.

A 09H51 (08H51 GMT), l’action se négociait à 129,7 euros (+5,88%) et évoluait largement en tête d’un indice CAC 40 en baisse de 0,12%.

Le secteur du luxe progressait dans son sillage. A la même heure, Kering prenait 3,45% à 149,85 euros et Hermès 2,51% à 232,6 euros.

Le chiffre d’affaires annuel de LVMH, tiré par la maroquinerie et la distribution sélective, a progressé de 4% à 29,15 milliards d’euros, mais le bénéfice net est resté stable à 3,4 milliards d’euros. Des résultats à peu près en ligne avec les attentes des analystes.

Le résultat opérationnel courant “dépasse pour la première fois les 6 milliards d’euros” (6,02 milliards), s’est félicité le PDG Bernard Arnault devant la presse. Mais il n’a progressé que de 1,7%, freiné en partie par des investissements de développement des marques Céline, Berluti ou Fendi.

“Nous retiendrons la nette accélération de la croissance dans la mode et maroquinerie (…). Ce rebond, observé dans toutes les régions, concerne autant Louis Vuitton (qui continue néanmoins de sous-performer légèrement la division) que les autres marques de mode”, notent les analystes du courtier Aurel BGC.

La marge opérationnelle de LVMH, dont les enseignes comprennent Louis Vuitton, Céline, Givenchy, Moët & Chandon, Dom Perignon, Guerlain, Parfums Christian Dior ou encore Sephora, s’est maintenue à près de 21%, comparable à celle de 2012.

“L?érosion attendue de la marge opérationnelle au second semestre est finalement très limitée (-14 points de base à 21,4%)”, observe l’équipe d’Aurel BGC.

“Cette publication devrait rassurer le marché, en particulier la reprise observée chez Louis Vuitton et la bonne tenue du Cognac au quatrième trimestre (…), ainsi que la bonne résistance des marges au second semestre”, ajoute les analystes.

Les résultats annuels 2013 “rappellent que le profil relativement défensif du groupe (présence dans plusieurs métiers) est un atout appréciable dans un environnement toujours incertain alors que sa valorisation est clairement attractive (décote moyenne de près de 20% sur le secteur et ses multiples historiques)”, conclut Aurel BGC.