Dans l’étude intitulée «L’estimation du commerce informel à travers les frontières terrestres de la Tunisie», réalisée par la Banque mondiale et objet de la conférence de l’UTICA portant sur «la contrebande et le commerce parallèle en Tunisie», organisée mercredi 5 février, Najla Harrouch, ministre du Commerce et de l’Artisanat, a affirmé que, dans la situation d’instabilité qu’à traversée le pays ces dernières années, le commerce parallèle constitue une menace pour l’économie nationale. “Ce genre d’activités ne peut offrir que des emplois précaires“, et de ce fait, “elles représentent une menace pour la santé et la sécurité des citoyens”.
L’Etat, en concertation avec les différentes parties prenantes, mettra en place une stratégie et un plan d’action pour le renforcement des moyens humains et logistiques sur les frontières, a indiqué Najla Harrouch.
La ministre a assuré que la lutte contre le commerce parallèle doit être une oeuvre collective. Des mesures seront prises pour réviser le cadre du régime forfaitaire, réactiver le rôle du Conseil national pour la lutte contre la contrefaçon; mais plus important encore, il s’agit d’œuvrer à améliorer les conditions de vie des habitants des régions frontalières.
Mme Harrouch a clôturé sa courte intervention en indiquant que son principal souci est celui d’écouter les opinions des différentes parties prenantes ainsi que les doléances des opérateurs économiques qui souffrent du développement du commerce parallèle dans notre pays.