Un atelier de réflexion sur la conservation des acquis du projet de prestation de services participatifs pour la réinsertion dans les gouvernorats de Médenine et Tataouine se tient les 5 et 6 février 2014 à Djerba.
Financé par la Banque mondiale, le projet dont la mise en oeuvre est conduite par l’Union tunisienne de solidarité, vise à créer des opportunités d’emploi à travers l’adoption d’une approche participative qui permet l’octroi de subventions et la prestation de services au profit des catégories marginalisées.
La rencontre s’inscrit dans le cadre de l’échange d’expériences, de connaissances et d’idées entre les associations partenaires du projet. L’objectif de l’atelier est de réfléchir sur les moyens de garantir la préservation des acquis du projet qui prendra fin en mars 2014.
Selon la coordinatrice nationale du projet, Latifa Rahmani, des pourparlers sont en cours avec la Banque mondiale pour repousser la date de parachèvement du projet afin d’exploiter les crédits qui lui ont été réservés et de déterminer d’autres activités visant à renforcer l’employabilité des jeunes et la gouvernance locale.
La rencontre permettra d’évaluer les interventions effectuées et de concevoir une vision d’avenir de l’action de développement.
D’ailleurs, selon les données fournies à cette occasion, les résultats ont dépassé les prévisions grâce à la forte adhésion des associations à ce projet. Le nombre des personnes ayant bénéficié, directement, du projet a atteint 4.375 bénéficiaires dont la majorité sont des femmes (70%). 40.000 personnes ont profité, indirectement, du projet, outre les interventions menées par une cinquantaine d’associations partenaires.
Le projet consiste à dispenser une formation aux jeunes, notamment ceux en chômage ayant un faible niveau de scolarité, disposant de compétences professionnelles limitées et issus de familles nécessiteuses, pour garantir leur insertion dans la vie active.
Il s’agit, en outre, de fournir des prestations au profit des groupes à besoins spécifiques et marginalisés et ce dans les domaines de la santé, l’environnement, l’assistance sociale et l’éducation.
Les associations partenaires ont contribué à créer une dynamique locale qui a permis de consolider la gouvernance locale, de créer des opportunités d’emploi et de formation dans plusieurs spécialités de manière à permettre aux bénéficiaires de ces interventions de lancer des projets ou de s’installer à leur propre compte.
La formation a touché de nouvelles filières telles que l’énergie solaire, la plongée, la préservation de l’hygiène des “majels” (forme d’une grande carafe évasée construite dans la cour intérieure d’une habitation traditionnelle pour la collecte des eaux de pluie) et médias et citoyenneté.
WMC/TAP