Les agents de Tunisie Télécom se sont rassemblés, jeudi 6 février, devant l’Assemblée nationale constituante (ANC) à l’appel de la Fédération générale des postes et télécommunications pour protester contre le projet de loi, proposé par le gouvernement sortant, stipulant le licenciement d’un nombre d’agents de l’opérateur historique national.
“Il s’agit, selon Mongi Ben M’barek, secrétaire général de la Fédération des postes et télécommunications, d’un licenciement abusif des agents de Tunisie Télécom”. Selon lui, le projet de licenciement émane du partenaire Emirati (Emirates International Telecommunications), détenteur de 35% du capital de TT et constitue une remise en cause de l’accord du 9 février 2011.
“L’ancien régime avait cédé une partie du capital de Tunisie Télécom au partenaire Emirati dans le cadre d’un marché douteux venu limiter la prise de décision et la souveraineté du conseil d’administration de la société”, a- t-il dit. Ajoutant que “ce genre de décisions est de nature à porter préjudice à la compétitivité de TT”.
Or, estime le syndicaliste, Tunisie Télécom constitue un acquis national et public qu’il faut récupérer et préserver dans l’intérêt de la compagnie et du peuple tTunisien en général. “Nous invitons le nouveau gouvernement à ouvrir de nouveau le débat avec la partie syndicale et proposons d’autres solutions pour sauver l’entreprise sans recourir au licenciement”.
Ben M’barek a ajouté que le syndicat continuera d’agir pour empêcher l’adoption de ce projet de loi.