«La mise en place de mesures en vue de diminuer les coûts de déploiement de l’infrastructure, en optant pour un partage de cette infrastructure, permettra aux opérateurs d’éviter les processus de construction longs et coûteux et d’exploiter l’infrastructure déjà en place ou déployée ensemble, afin d’installer leurs réseaux plus rapidement et à moindre coût», souligne le rapport.
Le partage de l’infrastructure entre propriétaires et opérateurs peut se faire à deux niveaux: le niveau actif et le niveau passif. L’infrastructure active comprend l’ensemble des éléments électroniques propres aux télécommunications (fibres, routeurs d’accès, serveurs d’accès à distance au haut débit) alors que celle passive se réfère à tous les éléments non électroniques en rapport avec le génie civil de l’infrastructure (sites, pylônes, fourreaux, alimentation électrique).
Le rapport met l’accent également, sur l’impératif d’une exploitation optimale de l’infrastructure de fibres optiques installée, à travers la révision des régimes de licences, de tarification, de l’accès ouvert au réseau et de la levée des accords d’exclusivité entre entreprises de services publics et opérateurs.
“Lorsqu’un promoteur immobilier achève un immeuble ou un ensemble résidentiel, il devrait être obligé de coordonner l’accès des services publics nécessaires et raccorder l’électricité, l’eau, l’assainissement et le haut débit.
Trois actions peuvent accélérer le développement des réseaux d’accès à l’infrastructure fibres optiques. Il s’agit de la stimulation de l’xDSL (un mode d’exploitation étendue de lignes en cuivre utilisé pour un transport numérique de l’information), du développement du potentiel 3G et 4G et de l’encouragement du FTTx (amener la fibre optique au plus prés de l’utilisateur, afin d’augmenter la qualité de service).