Le gouvernorat de Gabès se mobilise contre les constructions anarchiques dans les oasis de la région. En effet, il a été décidé que toute opération de connexion aux réseaux d’eau potable ou électrique doit obligatoirement être justifiée par une autorisation préalable. Une cellule de crise a été créée en vue de veiller à l’aplication stricte de la loi et au suivi des dépassements qui pourraient avoir lieu dans les oasis.
Des représentants de la société civile ont indiqué que les oasis sont menacées par l’extension urbaine, et mettent en cause la non application des décisions des autorités concernées.
Dans le même ordre d’idées, des représentants d’associations opérant dans le domaine de l’environnement ont exprimé leurs préoccupations face à la détérioration des oasis, faisant assumer une partie de la responsabilité aux autorités municipales qui ne parviennent pas appliquer les procédures légales.
Ils ont ajouté que des constructions anarchiques ont été bâties sur des terrains agricoles des deux cotés de l’entrée de la ville après avoir déraciné les palmiers, portant atteinte à l’esthétique de l’agglomération.