Grèce : la récession moins forte en 2013

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èce, à Athènes le 23 mai 2012 (Photo : Aris Messinis)

[14/02/2014 11:20:13] Athènes (AFP) Le repli du produit intérieur brut (PIB) grec a ralenti au quatrième trimestre 2013, le PIB se contractant de 2,6% sur un an, selon les premières estimations de l’Autorité des statistiques grecques publiées vendredi.

Cette estimation confirme que le pays s’est trouvé en 2013 dans une récession profonde pour la sixième année consécutive en raison de la crise de la dette: sur l’ensemble de l’année, la contraction du PIB devrait être de 3,7% par rapport à 2012, selon les calculs de l’AFP, soit mieux que la prévision du budget à 4% et après une contraction de 6,4% en 2012.

Ce meilleur résultat est une preuve, selon les observateurs, que le pays pourrait renouer avec la croissance en 2014, alors que le gouvernement mise sur un chiffre positif de 0,6% dans son budget de 2014.

La tendance à un ralentissement progressif du repli du PIB avait été déjà enregistrée au troisième trimestre 2013, avec une baisse de 3% sur un an grâce à la hausse des exportations (+2,3%), une première depuis 2008, et la bonne santé du secteur touristique (hôtellerie, restauration) après une saison qualifiée “d’exceptionnelle” par les professionnels.

Apparue lors de la crise des banques en 2008, la récession en Grèce s’est enracinée après l’éclosion de la crise de la dette en 2010.

Placée depuis sous assistance financière de l’UE et du FMI en échange de mesures d’austérité drastique pour prévenir une faillite qui menaçait la survie même de l’euro, la Grèce a bénéficié de lignes de crédit de plus de 240 milliards d’euros.

Ces mesures de rigueur ont porté un coup important au pouvoir d’achat et à la consommation, moteur de l’économie du pays.