Une Banque qui traîne un litige de plus de 30 ans avec l’un de ses anciens actionnaires, un procès auprès d’instances internationales contre l’Etat tunisien, une banque dont le capital n’a jamais dépassé les 5 millions de dinars (en situation irrégulière par rapport à la réglementation de la BCT), une banque qui cumule des pertes de plus de 200 millions de dinars, soit 40 fois son capital.
Le commissaire aux comptes a demandé (ce n’est pas la première fois) au Conseil d’Administration d’envisager l’arrêt des activités de la Banque, au vu de la situation catastrophique de l’établissement et pas seulement au niveau des règles minimums d’équilibres financiers. La Banque Franco-Tunisienne (BFT) continue ainsi à perdre de l’argent au quotidien, plus de la moitié des 400 millions de dinars de crédits sont difficiles à recouvrer, pour absence ou insuffisance de garanties.
Le gouvernement Jomaa, qui hérite d’un dossier miné, devrait trouver une solution pour arrêter les frais. Au plus vite.
Pour les 4 millions de dinars investis à l’origine, il y a plus de 30 ans, l’ancien actionnaire réclame aujourd’hui 1 milliard de dinars à l’Etat tunisien.
Affaire à suivre…