Allemagne : la Bundesbank s’attend à une accélération de la reprise

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ésident de la Bundesbank Jens Weidmann donne une conférence de presse à Paris le 27 janvier 2014 (Photo : Eric Piermont)

[17/02/2014 12:29:00] Francfort (AFP) La Banque centrale allemande a indiqué lundi s’attendre à un net renforcement de la reprise économique en Allemagne durant les mois d’hiver, à la faveur d’un marché intérieur robuste et d’une hausse de la demande étrangère.

“La dynamique conjoncturelle de fond de l’économie allemande devrait s’être nettement renforcée” durant les mois d’hiver, a estimé la Bundesbank dans son rapport mensuel.

“Un indice de cette évolution est l’amélioration continue de l’évaluation de la situation actuelle et des perspectives futures à la fois de la part des entreprises et des ménages”, ajoute-t-elle dans ce document.

Toutefois, cette accélération ne devrait se refléter dans la croissance de la première économie européenne qu’après le début d’année 2014, lorsque “la hausse des entrées de commandes aura un impact sur la production”, poursuit la banque centrale.

Pour la “BuBa”, deux raisons principales expliquent cette accélération: d’une part, l’activité domestique allemande est restée “robuste” sur cette période, tandis que les entreprises du pays ont profité d’impulsions supplémentaires du côté de la demande étrangère.

Autre facteur positif pour l’Allemagne, “les principaux indicateurs du marché du travail suggèrent que durant les prochains mois, la tendance à la hausse de l’emploi va se renforcer et le chômage pourrait légèrement reculer”, constate l’institution de Francfort (ouest).

La semaine dernière, l’Office fédéral des statistiques avait annoncé que la croissance économique de l’Allemagne avait été un peu plus dynamique qu’attendu au quatrième trimestre de 2013, grâce à une hausse plus marquée que prévu des exportations et des investissements.

Le Produit intérieur brut (PIB) allemand a crû de 0,4% d’octobre à décembre, par rapport au 3e trimestre. Avant cela, la première économie européenne avait commencé par souffrir d’un hiver très long et froid, qui avait gelé sa croissance à 0% au premier trimestre, avant un rebond de 0,7% au deuxième trimestre, puis un nouveau ralentissement à 0,3% au 3e trimestre.