éen au commerce Karel De Gucht à Davos, le 25 janvier 2014 (Photo : Eric Piermont) |
[17/02/2014 22:56:53] Washington (AFP) Le représentant américain au Commerce Michael Froman a reçu lundi son homologue européen Karel De Gucht pour faire le point sur les progrès réalisés lors des trois précédents rounds de négociations en vue du futur accord de libre-échange transatlantique.
Michael Froman s’est brièvement adressé à la presse à Washington avant deux jours de réunions à huis clos avec le commissaire européen au Commerce, le Belge Karel De Gucht, destinées à préparer le quatrième round de discussions transatlantiques qui se tiendront la semaine du 10 mars à Bruxelles.
“Quand nous avons lancé ces négociations, nous savions qu’elles présenteraient de grandes opportunités et aussi quelques défis”, a-t-il déclaré. “Je pense qu’il est juste de dire qu’à l’issue de trois rounds, nous observons les deux”.
Le troisième round s’est tenu en décembre à Washington.
“Récemment nous avons échangé des propositions initiales de tarifs douaniers et nous discuterons des moyens de donner à nos industriels et nos agriculteurs et éleveurs et entreprises de services des opportunités d’accroître leur accès aux marchés de chacun”, a-t-il ajouté, sans préciser le contenu spécifique des discussions. Il a cependant insisté sur la nécessité de “maintenir le niveau de santé, de sécurité et de protection environnementale que nos régulateurs estiment approprié”.
Tout en soulignant lui aussi sa volonté de respecter les réglementations en vigueur en Europe, Karel De Gucht a remarqué que ses rencontres lundi et mardi à Washington représentaient le “lancement” du volet politique de ces importantes négociations commerciales.
Selon lui, les deux camps ont identifié des questions difficiles.
“Nous faisons des progrès solides. Je dirais même que nous faisons des progrès plus solides que ceux que nous faisons d’habitude dans des négociations commerciales, qui ne sont jamais faciles”, a noté M. De Gucht, se disant optimiste sur la possibilité d’obtenir un accord “qui soit non seulement équilibré, mais aussi ambitieux”.
L’Union européenne et les Etats-Unis discutent depuis l’an dernier d’un accord de libre-échange, qui serait le plus vaste du monde, et dont l’UE espère un bond de ses exportations de 28%. Mais cet accord soulève des inquiétudes, notamment en ce qui concerne l’agriculture et en particulier la culture d’OGM, strictement encadrée en Europe.