Le logo de Lafarge (Photo : Bertrand Guay) |
[19/02/2014 07:44:21] Paris (AFP) Le cimentier français Lafarge s’est déclaré mercredi confiant pour 2014 en tablant sur une hausse de 2 à 5% de la demande de béton et sur une stabilisation du marché européen, après une année 2013 affectée par les effets de change.
Le chiffre d’affaires du groupe a reculé de 4% à 15,2 milliards d’euros, pénalisé par un euro fort par rapport au dollar et par la dépréciation des monnaies des pays émergents. L’impact des taux de change a représenté 6% des ventes annuelles, a indiqué le groupe dans un communiqué.
L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a également cédé 9% à 3,1 milliards d’euros. Hors effets de change, il progresse cependant de 2% sur 2013, a souligné le groupe.
Dans ce contexte, Lafarge est parvenu à dégager un bénéfice net de 601 millions d’euros, grâce aux plus-values réalisées lors de cessions d’actifs.
Une performance en dessous du consensus Dow Jones, effectué auprès de 22 analystes, qui tablait sur 644 millions d’euros. Mais le bénéfice bondit toutefois de 65% par rapport au 365 millions de l’année précédente.
L’an dernier, Lafarge a dépassé son objectif opérationnel en dégageant 670 millions d’euros d’Ebitda additionnels, 20 millions de plus que prévu.
En revanche, il a raté de peu son objectif de faire passer son endettement sous la barre des 10 milliards d’euros à la fin de l’année dernière. Il s’élevait à 10,3 milliards au 31 décembre mais le groupe assure avoir sécurisé 380 millions d’euros grâce à des cessions déjà réalisées.
Pour l’année en cours, le PDG du groupe Bruno Lafont s’est déclaré confiant. “Nous abordons 2014 avec détermination et confiance”, a-t-il assuré lors d’une conférence téléphonique. “Nos marchés devraient bénéficier d?une croissance globale comprise entre 2 et 5%”, a-t-il assuré.
Il s’attend notamment à une “stabilisation” du marché en Europe. “Ce qui constitue un énorme progrès par rapport aux années précédentes”, a souligné le patron du cimentier français.
Le PDG a ainsi confirmé son objectif de réduire la dette du groupe à 9 milliards d’euros cette année, soit avec un an d’avance sur le programme prévu, et de générer 600 millions d’euros d’Ebitda additionnels.