Passé l’euphorie de premiers jours après l’adoption de la Constitution et la formation du nouveau (et dernier inchallah!) gouvernement de transition, les couteaux commencent à être tirés dans la scène politique en vue des prochaines élections, et chacun de son côté lorgne à sa droite et à sa gauche pour savoir comment s’en sortir … Il faut dire qu’au vu des sondages, les résultats sont loin d’être évidents pour les uns et pour les autres…
Le parti de Rached Ghannoiuchi s’est trouvé un gadget marketing à se mettre sous la dent, en fêtant à tour de bras une Constitution qu’il a été obligé d’admettre et qu’il fait passer par un succès qui est le sien, ceci pour ne pas trop poser la question immédiatement, à savoir quelle alliance il va lui falloir trouver pour remplacer éventuellement la défunte Troïka morte et bien enterrée.
En effet, ses alliés s’en vont de leur côté humer l’air du temps à la recherche d’une cure qui ferait oublier leur expérience malheureuse avec Ennahdha! Ettakatol «is back» comme l’a claironné son président, Mustapha Ben Jaafar, et il compte revoir ses positions et faire son possible pour redorer son blason de parti démocratique…
Le CPR, ou ce qu’il en reste après les tempêtes qui ont fait échouer ses «corsaires» -Abederraouf Ayadi et Mohamed Abbou-, se cramponne à son capitaine Marzouki contre vents et marées, et croit encore pouvoir compter sur la scène par des résultats qu’il espère mieux que ceux des sondages qui lui prédisent une descente aux enfers!
Nida Tounes et le Front Populaire essayent de gérer une position bien avantageuse selon tous les sondages. Ceci dessine en fin de compte une garde ligne rouge autour de la stature de BCE –pour Béji Caïd Essebsi- comme candidat probable à la présidence de cet attelage mis en place lors de la crise de l’été 2013 et qui s’appelle le Front du Salut, d’un côté, et l’UPT, (Union pour la Tunisie), de l’autre.
Faute de ne pas avoir accepté cette candidature de BCE, le Parti Républicain, mu par l’ambition présidentielle affichée de son chef, Néjib Chebbi, se trouve dégagé de cette alliance bien qu’il soit dedans, mais en vérité toujours en demi-teinte même au plus profond de la crise. La sortie officielle du Parti Républicain de cette alliance, qui a fait la une de la presse cette semaine, préfigure en fait une nouvelle distribution des cartes probable de la scène politique!
En effet, une large palette d’alliances peut se mettre en place avec ou sans le Parti Républicain et qui risque sérieusement de mettre en danger même l’attelage solide de Nida et du FP! Cette probabilité part d’abord de l’éclatement de la Troïka et de la possibilité de voir Ettakatol et le CPR se mettre à leur compte chacun de son côté.
La première hypothèse verrait le Parti Républicain s’allier avec Ettakatol et rejoindre aussi l’Alliance Démocratique de Mohamed Hamdi et peut-être même le CPR pour une réédition totalement laïque de l’alliance du 18 octobre sans Ennahdha! Elle pourrait peser d’un poids important dans les négociations d’après les élections une fois que les deux blocs majoritaires autour d’Ennahdha et de Nida Tounes composés et connus.
Cette alliance n’est pas une vue de l’esprit, nous savons que des pourparlers ont commencé entre Ettakatol et l’Alliance. En plus, celle–ci est en négociation également avec les nationalistes du Mouvement Echaab, pas trop enclins à se mettre avec le FP, et en négociation aussi avec d’autres partis de moindre importance.
Le parti de Rached Ghannoiuchi s’est trouvé un gadget marketing à se mettre sous la dent, en fêtant à tour de bras une Constitution qu’il a été obligé d’admettre et qu’il fait passer par un succès qui est le sien, ceci pour ne pas trop poser la question immédiatement, à savoir quelle alliance il va lui falloir trouver pour remplacer éventuellement la défunte Troïka morte et bien enterrée.
En effet, ses alliés s’en vont de leur côté humer l’air du temps à la recherche d’une cure qui ferait oublier leur expérience malheureuse avec Ennahdha! Ettakatol «is back» comme l’a claironné son président, Mustapha Ben Jaafar, et il compte revoir ses positions et faire son possible pour redorer son blason de parti démocratique…
Le CPR, ou ce qu’il en reste après les tempêtes qui ont fait échouer ses «corsaires» -Abederraouf Ayadi et Mohamed Abbou-, se cramponne à son capitaine Marzouki contre vents et marées, et croit encore pouvoir compter sur la scène par des résultats qu’il espère mieux que ceux des sondages qui lui prédisent une descente aux enfers!
Nida Tounes et le Front Populaire essayent de gérer une position bien avantageuse selon tous les sondages. Ceci dessine en fin de compte une garde ligne rouge autour de la stature de BCE –pour Béji Caïd Essebsi- comme candidat probable à la présidence de cet attelage mis en place lors de la crise de l’été 2013 et qui s’appelle le Front du Salut, d’un côté, et l’UPT, (Union pour la Tunisie), de l’autre.
Faute de ne pas avoir accepté cette candidature de BCE, le Parti Républicain, mu par l’ambition présidentielle affichée de son chef, Néjib Chebbi, se trouve dégagé de cette alliance bien qu’il soit dedans, mais en vérité toujours en demi-teinte même au plus profond de la crise. La sortie officielle du Parti Républicain de cette alliance, qui a fait la une de la presse cette semaine, préfigure en fait une nouvelle distribution des cartes probable de la scène politique!
En effet, une large palette d’alliances peut se mettre en place avec ou sans le Parti Républicain et qui risque sérieusement de mettre en danger même l’attelage solide de Nida et du FP! Cette probabilité part d’abord de l’éclatement de la Troïka et de la possibilité de voir Ettakatol et le CPR se mettre à leur compte chacun de son côté.
La première hypothèse verrait le Parti Républicain s’allier avec Ettakatol et rejoindre aussi l’Alliance Démocratique de Mohamed Hamdi et peut-être même le CPR pour une réédition totalement laïque de l’alliance du 18 octobre sans Ennahdha! Elle pourrait peser d’un poids important dans les négociations d’après les élections une fois que les deux blocs majoritaires autour d’Ennahdha et de Nida Tounes composés et connus.
Cette alliance n’est pas une vue de l’esprit, nous savons que des pourparlers ont commencé entre Ettakatol et l’Alliance. En plus, celle–ci est en négociation également avec les nationalistes du Mouvement Echaab, pas trop enclins à se mettre avec le FP, et en négociation aussi avec d’autres partis de moindre importance.
Le Parti Républicain a toujours le handicap de la candidature de son chef à la présidentielle mais pour les législatives et pour la formation du gouvernement, rien ne l’empêche d’aller vers d’autres cieux et même de négocier sa place avec Ennahdha qui chercherai un candidat «laïc» pour rééditer sa première expérience mais sans le CPR!