Une économie en débâcle? Oui. Et c’est la conséquence du butin de guerre raflé par les nahdhaouis suite à un soulèvement populaire, un complot et un soutien étranger, plus précisément américain.
La Tunisie est aujourd’hui à genoux, et Mehdi Jomaâ, avec toute sa bonne volonté, ne la sauvera pas d’une faillite presque certaine si tout le monde ne met pas du sien: syndicats, patronats et peuple tunisien ensemble.
Même si le chef du gouvernement ne s’est pas encore prononcé sur la question économique, il va falloir dès à présent se préparer à une année très dure durant laquelle nous devrions tous concéder des sacrifices.
Un chiffre édifiant: celui de la part du taux d’épargne national dans le PIB. Alors que le taux était de 22% du PIB en 2010, en 2013 il a régressé pour ne pas dépasser les 15%. Ces faibles réalisations sonnent le glas d’une économie essoufflée, et laissent peut de chance à son redressement.
Conjugué à l’explosion du déficit public, la situation économique serait presque impossible à gérer. Le gouvernement Jomaâ pourrait éventuellement appeler à des mesures d’austérité dont la réduction des investissements publics et des dépenses de fonctionnement de l’État.
La question à un million de dollars: comment financer les investissements et comment créer des emplois et des richesses?