és en Vendée (Photo : Fred Dufour) |
[27/02/2014 16:43:03] Nanterre (AFP) Le juge du tribunal de commerce de Nanterre a décidé, jeudi, de reporter au 13 mars l’examen des offres de reprises du fabricant d’électroménager FagorBrandt, pour permettre à la procédure de rachat des marques en Espagne d’aller à son terme, a-t-on appris de sources concordantes.
“L’examen est renvoyé au 13 mars”, a confirmé à l’AFP Me Emmanuel Laverrière, l’avocat du groupe algérien Cevital, pressenti pour une reprise partiel du fabricant d’électroménager.
Me Laverrière a par ailleurs expliqué que la vente des marques, en Espagne, dépend d’une “procédure que nous tentons d’accélérer”.
“Le juge a demandé expressément que tout soit prêt concernant l’obtention définitive des marques”, a déclaré à l’AFP Philippe Breger, le secrétaire CGT du Comité central d’entreprise (CCE), à l’issue de l’audience.
“Ca nous fait 15 jours de plus pour la Vendée, nous espérons que Cevital modifiera son offre et intègrera les sites vendéens”, a ajouté M. Breger.
Le sauvetage du fabricant français est depuis le début compliqué par le fait que ses marques (Vedette, Brandt, Sauter, De Dietrich, etc.) ne lui appartiennent pas. Elles sont détenues par une autre filiale, irlandaise, du groupe espagnol Fagor, lui-même en dépôt de bilan.
Dans son offre, Cevital, un conglomérat industriel algérien diversifié, prévoit de conserver uniquement les usines de Vendôme et Orléans de FagorBrandt, ainsi que le siège et les services après-vente, soit 1.200 salariés.
Interrogé sur la possibilité de reprendre d’autres sites, en particulier celui de la Roche-sur-Yon, le président de Cevital, Issad Rebrab, a estimé qu’il était “trop tôt pour faire des déclarations. On ne peut pas travailler avec des sites structurellement déficitaires mais il est trop tôt pour se prononcer”.
L’autre offre provient de l’entreprise de plasturgie Variance Technologie et ne concerne que les usines vendéennes de La Roche-sur-Yon et Aizenay, avec le projet de sauvegarder quelque 200 postes sur 440.
Une centaine de salariés de FagorBrandt, venus principalement du site de la Roche-sur-Yon étaient présents devant le tribunal de commerce de Nanterre, applaudissant au passage l’arrivée des dirigeants de Cevital, qu’ils espèrent toujours convaincre de la rentabilité de leur usine.