Il faut plus de 20 milliards de dollars pour la concrétisation des projets déjà
identifiés dans le programme algérien de développement de la pétrochimie. C’est
ce que rapporte l’agence APS, citant le ministre de l’Energie et des Mines,
Youcef Yousfi, à l’occasion de la commémoration du 43ème anniversaire de la
nationalisation des hydrocarbures en Algérie.
Selon M. Yousfi, ce programme est à même d’offrir une réelle opportunité pour
développer un pan important de l’économie algérienne, mais également pour
réduire les importations et accéder au marché international.
Et tout semble en bonne voie, car certains projets ont déjà franchi l’étape des
études de faisabilité.
En tout état de cause, l’Algérie vise l’objectif d’atteindre une capacité
supplémentaire de production de GNL d’environ 12 milliards de mètres cubes par
an. Pour ce faire, les autorités misent sur la remise en service récente du
train de liquéfaction de Skikda d’une capacité de 6 milliards m3 par an et de
l’entrée en production, prévue au cours de l’année 2014, d’une deuxième unité de
capacité identique.
