En 2013, le niveau d’embouteillage automobile est remonté en Europe

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ériphérique autour de Paris, le 12 décembre 2013 (Photo : Thomas Samson)

[04/03/2014 07:39:20] Paris (AFP) Signe de la reprise économique dans certains pays européens, le niveau des embouteillages automobiles est reparti à la hausse en 2013 en Europe pour la première en deux ans, selon une étude publiée mardi.

A l’inverse, les pays touchés par un taux de chômage élevé ou une économie en crise ont généralement connu une baisse du niveau des bouchons routiers.

A partir de l’étude de trillions (un trillion = mille milliards) de données brutes sur la circulation, INRIX, fournisseur mondial d’informations trafic, d’itinéraires et d’aide à la conduite, a analysé les informations de plus d’un million de km d’autoroutes et de routes en Europe.

Selon cette étude, les embouteillages ont augmenté chaque trimestre de 6% en moyenne entre le début du mois de mars et la fin du mois de décembre 2013.

Le Belgique reste la championne européenne du nombre d’heures perdues dans les bouchons en 2013 avec une moyenne annuelle de 58 heures (inchangé par rapport à 2012), devant les Pays-Bas (44 – 7 heures par rapport à 2012), l’Allemagne (35, – 1), la France (35, – 2), le Luxembourg (31, + 3), le Royaume-Uni (29, + 1) ou l’Italie (24, + 3).

– Bruxelles, la plus embouteillée en Europe –

Bruxelles (83 heures de bouchons en 2013, inchangé par rapport à 2012) reste la ville d’Europe la plus touchée par les embouteillages, suivie de Londres (82, + 9), Anvers (78, + 1), Rotterdam (63, – 8), Stuttgart (60, – 5), Cologne (56, – 2), Milan (56, + 5) ou Paris (55, – 8).

En France, la majorité des grandes villes ont vu diminuer le nombre d’heures perdues dans les bouchons entre 2012 et 2013. Paris est en tête (55 heures en 2013, – 8 heures en 2012), devant Lyon (43, – 3), Grenoble (42, + 2), Bordeaux (41, – 5), Toulouse (39, – 1), Toulon (37, – 4), Strasbourg (37, – 2) ou Rennes (33, – 1).

Et sans surprise, le périphérique parisien (35 km) reste la voie la plus embouteillée de France. Le pire, selon l’étude d’INRIX, est la portion du périphérique intérieur sur 12 km entre la Porte de Saint-Cloud et celle d’Orléans qui enregistre 77 heures de retard par an dues aux bouchons.