Les
états financiers de l’UIB arrêtés à fin décembre 2013, sous réserve de leur
certification définitive par les commissaires aux comptes, de leur revue par les
autorités de tutelle et de leur approbation par l’Assemblée générale ordinaire,
font apparaître un résultat net de 38 millions de dinars.
Par ailleurs les fonds propres comptables ont atteint 61,3 millions de dinars,
soit inférieurs à la moitié du capital social de l’UIB. A cet effet, le ratio de
solvabilité est passé à 5,16% au 31 décembre 2013 contre un minimum
réglementaire de 10% à partir du 31 mars 2014.
Cette situation nécessite par conséquent la mise en œuvre des mécanismes légaux
et réglementaires de régularisation.
Dans ce contexte, l’UIB, appuyée par son actionnaire majoritaire à 52,34%, le
Groupe Société Générale, a entamé des discussions avec les autorités concernées
en vue de structurer dans les meilleurs délais une opération de recapitalisation
de l’ordre de 150 millions de dinars permettant de consolider la situation
financière de l’UIB dans l’intérêt de ses actionnaires et de ses déposants et
d’assurer le développement de la banque.
A cet égard, la direction générale a indiqué que les états financiers de 2013
prennent en compte une provision exceptionnelle de 127,3 millions de dinars
imputée directement sur les fonds propres de la banque et n’est pas déductible
fiscalement.
Elle est issue des nouvelles règles de provisionnement complémentaire édictées
par la Circulaire de la Banque Centrale de Tunisie n°2013-21 du 30 décembre 2013
portant sur les créances en défaut anciennes (par exemple 100% de provision pour
celles de 8 ans et plus indépendamment des garanties détenues).