L’UTICA a exprimé, mardi 11 mars 2014 dans un communiqué, “sa profonde préoccupation quant à l’exacerbation du phénomènes des grèves, au cours de la dernières période, ce qui a entravé le travail dans de nombreux secteurs stratégiques et vitaux et au sein des entreprises, qui se sont trouvées dans l’incapacité d’honorer leurs engagements aux plans interne et externe”.
La centrale patronale lance un avertissement contre “les grands dangers, découlant du recours excessif aux grèves et aux sit-in et du blocage des usines et des outils de production dans la conjoncture actuelle, ce qui aura des effets néfastes sur l’économie nationale de façon générale et sur l’investissement, plus particulièrement”.
Elle a également pointé du doigt “l’entrave faite aux efforts ciblant la création de nouvelles opportunités de travail et les menaces pesant sur les postes d’emplois existants”.
L’UTICA a condamné “fermement les agressions perpétrées contre les chefs d’entreprise et l’atteinte à la liberté du travail”, appelant “les différentes parties à prendre conscience des dangers découlant de telles situations sociales tendues”.
Elle considère que “le dialogue sérieux et responsable et le respect de la loi demeurent les seules solutions pour résoudre les problèmes sociaux urgents et les litiges de travail au sein des entreprises et ce en vue de préserver un climat social sain et réhabiliter la valeur du travail dont le pays a besoin, pour dépasser les difficultés et parachever l’actuelle période transitoire dans les meilleures conditions”..
