General Motors : la justice américaine enquête sur les rappels de véhicules

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ège de General Motors le 14 janvier 2014 à Detroir (Photo : Stan Honda)

[12/03/2014 06:12:54] New York (AFP) La justice américaine a ouvert une enquête sur les rappels massifs de véhicules par General Motors, dix ans après de premiers incidents pour un système de contacteur défectueux qui serait lié à 13 décès, rapportait mardi le New York Times.

L’enquête, encore au stade préliminaire et menée par le bureau du procureur fédéral de New York, devrait se concentrer sur le fait de savoir si le premier constructeur américain a respecté la loi en matière d’annonces de défauts sur des véhicules, écrit le journal sur son site internet, citant une source proche du dossier non identifiée.

Joint par l’AFP une porte-parole du procureur fédéral de Manhattan n’a voulu “ni infirmer ni confirmer” cette information.

GM de son côté a indiqué à l’AFP qu’il ne communiquera sur le sujet que si les autorités le faisaient officiellement.

Cette enquête vient s’ajouter à deux investigations, dont une d’une commission de la Chambre des représentants et l’autre de l’Agence américaine de la sécurité routière, la NHTSA.

En février, General Motors a rappelé, en deux étapes, 1,62 million de véhicules en Amérique du nord (USA, Canada et Mexique), essentiellement des compactes de marques Chevrolet, Pontiac et Saturn fabriquées entre 2003 et 2007.

Une trentaine d’accidents ayant entraîné 13 décès lui avaient été signalés.

Il n’est pas très courant de voir la justice fédérale s’intéresser à la gestion de rappels de véhicules par un constructeur. C’est toutefois déjà arrivé, avec Toyota par exemple, lors des rappels massifs tardifs de véhicules en 2009/10 par le constructeur nippon. GM pourrait être condamné à verser une amende de 35 millions de dollars, un faible montant comparé à son chiffre d’affaires (155 milliards de dollars l’an dernier).

L’affaire peut toutefois s’avérer très néfaste en matière d’image et avoir de plus lourdes répercussions financières.