Khaled Zribi, président national du Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD), estime que le redressement de la situation économique difficile du pays exige la restitution, en urgence, du prestige de l’Etat et de la valeur travail.
Lors d’une réunion d’information tenue à Sfax à l’initiative du Bureau national du CJD-Tunisie intitulée «une économie au service de l’Homme», M. Zribi a indiqué au correspondant de l’Agence TAP qu’il convient actuellement d’engager une série de mesures pour enclencher un processus positif et constructif basé sur le respect de la loi.
Dans ce contexte, il a exhorté les partenaires sociaux à adopter une trêve sociale et à arrêter les grèves anarchiques jusqu’à ce que la valeur du travail soit restituée et que le pays retrouve son état normal et ses équilibres financiers.
Il a, par ailleurs, dénoncé la prolifération de l’économie informelle qui favorise l’évasion fiscale, la contrebande et l’importation anarchique.
Pour sa part, Slim Marrakchi, président du CJD-Sfax, a appelé les dirigeants d’entreprise à assurer, dans le cadre de la responsabilité sociale de l’entreprise, un climat social favorable à la croissance à travers le développement du système de valeurs et la garantie du respect des droits des salariés.
Organisée en collaboration avec la Fondation Konrad ADENAUER, la rencontre a été marquée par la présentation de la stratégie du bureau national CJD Tunisie pour le mandat 2013-2015 basée essentiellement sur «l’économie sociale de marché».
Les présidents de l’UTICA-Sfax et de la section de la CONECT dans la région ainsi que des hommes d’affaires ont pris part à cette rencontre.