Le ministère de l’Agriculture a confirmé, dans un communiqué, publié vendredi,
la non existence de la grippe aviaire type H5N1, selon les résultats du réseau
de contrôle des épidémies.
Ce communiqué intervient suite à l’annonce le 12 mars 2014 de l’apparition de ce
virus en Libye. La même source a mis l’accent sur l’intensification de la veille
des services vétérinaires et le renforcement des mesures de prévention pour
lutter contre l’infiltration de la maladie dans le pays et ce, au vu de la
gravité de ce virus sur la santé de l’homme et les pertes économiques qui
peuvent en découler.
Parmi ces mesures, le renforcement du contrôle dans les gouvernorats limitrophes
des frontières libyennes, la concrétisation de la décision du ministre de
l’agriculture, du 10 août 2011, stipulant l’interdiction de l’importation et le
passage de tous types d’oiseaux et produits dérivés, en provenance des pays
ravagés par cette épidémie.
Il s’agit également de poursuivre le contrôle sanitaire des poulaillers
industriels et familiaux ainsi que des oiseaux migrateurs, outre le prélèvement
des échantillons, conformément aux stratégies de contrôle continu.
Le ministère de l’Agriculture a mis l’accent sur la gravité de
l’approvisionnement auprès des marchés parallèles des volailles, la nécessité
d’appliquer les règles de sécurité vitale et de contrôle sanitaire des
poulaillers.
Le communiqué rappelle, par ailleurs, aux éleveurs les clauses de l’article 3 du
décret numéro 2200 de l’année 2009, qui stipule l’obligation d’informer les
services vétérinaires officiels des cas de contamination ou d’atteintes par
l’une des maladies soumises aux règlementations afin de prendre les mesures
nécessaires.
