“Les
hôtels afficheraient complet pendant les vacances de printemps dans toute la
région de Tozeur, et les indicateurs poursuivront leur ascension pendant la
prochaine période”, a indiqué Mohamed Sayem, commissaire régional du tourisme
dans une déclaration à l’agence TAP.
Il a précisé que depuis le mois de janvier jusqu’au 10 mars, une augmentation de
12,6% a été enregistrée au niveau du nombre des touristes et 14,74% au niveau
des nuitées, et ce en comparaison avec la même période de l’année écoulée.
“Bien que ces chiffres soient conjoncturels et résultent d’une grande campagne
de promotion ainsi que des négociations entre le ministère du tourisme, les
professionnels du secteur et la société civile, le ministère poursuivra au cours
de cette année la promotion du tourisme saharien”, a indiqué M. Sayem, faisant
observer qu’un calendrier de différentes manifestations promotionnelles a été
élaboré.
Il a indiqué que le ministère s’est engagé à financer les actions
promotionnelles des régions de Tozeur et Kébili, en coordination avec TUNISAIR.
Il a signalé que le produit touristique dans la région a connu depuis la fin de
2013 une ouverture sur le marché allemand et français notamment après la visite
de groupes de journalistes français dans la région à l’occasion du festival des
dunes électroniques ce qui contribué, selon lui, au rétablissement de la
confiance du touriste étranger envers la destination touristique saharienne.
Le commissaire régional du tourisme a fait observer que malgré l’amélioration
des indicateurs touristiques, plusieurs difficultés persistent dont la baisse de
la capacité d’accueil dans la région de 8 mille lits à 4 mille, en raison de la
fermeture de 12 établissements touristiques importants. “Les agences de voyage
dans la région rencontrent également de nombreux problèmes outre les dettes du
terrain de golfe estimées à 9,3 millions de dinars et menacé actuellement de
ruine” a-t-il ajouté.
Selon lui, les commissions techniques issues du conseil ministériel restreint
consacré au tourisme saharien ont démarré leurs travaux et se penchent
actuellement sur l’examen des moyens de résoudre ces problèmes.