ésident de Japan Display Shuichi Otsuka sonne la cloche le 19 mars 2014 pour son entrée à la Bourse de Tokyo (Photo : Yoshikazu Tsuno) |
[19/03/2014 07:16:11] Tokyo (AFP) L’un des plus importants fabricants mondiaux de petits et moyens écrans à cristaux liquides (LCD), Japan Display, a fait mercredi son entrée à la Bourse de Tokyo, mettant sur le marché un volume d’actions d’une valeur initiale de 335 milliards de yens (2,4 milliards d’euros)
Le groupe a mis en Bourse 213,9 millions de titres provenant de ses quatre principaux actionnaires et émis 140 millions de nouvelles actions, avec une offre supplémentaire prévue de 18 millions de titres. Le prix unitaire d’introduction proposé était de 900 yens.
Toutefois, à l’ouverture du marché, le titre s’est négocié bien plus bas, à 769 yens et n’a pas dépassé 780 yens dans les premières minutes de transactions.
Japan Display est une société née en 2012 de la fusion des activités de petits et moyens écrans de Sony, Toshiba et Hitachi sous l’égide du fonds Innovation Network Corporation of Japan (INCJ).
En prenant en compte non seulement les titres placés en Bourse mais aussi ceux conservés par ces actionnaires d’origine, le nombre d’actions est de 601,4 millions.
Après cette entrée en Bourse, la part de l’INCJ descendra ainsi à 34,5% contre 86,7% actuellement et celle de chacun des trois autres actionnaires originels à 1,7% contre 4,3%.
La création de Japan Display en 2012 résulte du constat des trois groupes fondateurs que la solution pour résister à la concurrence asiatique et se distinguer par des écrans très haut de gamme passait par le regroupement de leurs activités de petits et moyens écrans avec l’aide du fonds semi-public INCJ.
Sans cela, aucun n’était vraiment capable de monter suffisamment en puissance pour faire la course en tête, compte tenu des investissements requis pour produire des écrans à cristaux liquides (LCD) toujours plus performants.
Désormais, Japan Display est, au côté de son compatriote Sharp, un des géants de ce domaine qui a le vent en poupe grâce à l’envolée des tablettes numériques et smartphones.