La Bourse de Paris attendue stable avant d’en savoir plus sur la Fed

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ège de la Bourse de Paris (Photo : Thomas Coex)

[19/03/2014 07:58:58] Paris (AFP) La Bourse de Paris devrait ouvrir sur une note stable mercredi, prudente avant d’en savoir plus dans la soirée sur la politique monétaire de la Fed et alors que les craintes entourant l’Ukraine s’apaisent.

Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,05% une quarantaine de minutes avant l’ouverture de la séance.

La veille, l’indice parisien avait terminé en nette hausse de 0,97% à 4.313,26, après avoir déjà rebondi lundi (+1,32%).

De même, Wall Street a fini dans le vert mardi. Le Dow Jones a gagné 0,55% et le Nasdaq 1,25%.

Depuis deux jours, la situation en Ukraine inquiète moins les marchés, qui ont réagi favorablement à un discours du président russe Vladimir Poutine, excluant une scission du pays.

“Pour l’heure, le marché se satisfait du fait que c’est un problème politique et pas économique”, relève Chris Weston, analyste chez IG.

Toutefois, Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, estime que “la volatilité sur les marchés boursiers devrait continuer pour quelques temps, en particulier si de nouvelles sanctions économiques sont prises cette semaine”.

Dans une journée dépourvue d’indicateurs économiques majeurs aux Etats-Unis et en Europe, les regards des investisseurs sont principalement tournés vers la Réserve fédérale américaine (Fed), qui achève mercredi soir sa réunion de deux jours.

Le communiqué, qui comprendra les prévisions économiques, est attendu à 19H00 (18H00 GMT) et sera suivi de la première conférence de presse de la nouvelle présidente, Janet Yellen.

“Le marché s’est positionné en anticipant un discours accommodant”, avec une nouvelle réduction de 10 milliards de dollars, à 55 milliards, des rachats d’actifs, souligne M. Weston.

Janet Yellen devrait “réaffirmer le message selon lequel, sauf détérioration significative des perspectives économiques, le retrait du (programme de rachat d’actifs, NDLR) va se poursuivre au rythme actuel”, selon Crédit Agricole CIB.

VALEURS A SUIVRE

BOUYGUES: l’agence d’évaluation financière Standard & Poor’s pourrait dégrader “dans les trois mois” la note du groupe, si ce dernier ne parvient pas à contre-balancer la faiblesse de sa division télécoms, après son échec à racheter SFR.

L’OREAL a annoncé la nomination de Lubomira Rochet comme “chief digital officer” pour diriger les activités numériques, un nouveau poste créé au sein du comité exécutif du groupe.

SAONOFI: la division vaccins du groupe, Sanofi Pasteur, a annoncé un accord de coopération stratégique à long terme avec le sud-coréen SK Chemical pour co-développer un vaccin contre les infections à pneumocoque, comme la méningite ou la pneumonie.

BIOALLIANCE PHARMA a enregistré des “avancées majeures” sur le Sitavig, traitement de l’herpès labial, avec la signature d’un accord de licence en Amérique du nord et un avis favorable en France et en Allemagne.

BIOMERIEUX a publié mercredi un bénéfice net en hausse de 22% à 164,3 millions d’euros l’an dernier, et s’attend pour 2014 à un recul de ses performances opérationnelles malgré la croissance espérée de ses ventes.

EUROPACORP: le directeur général, Christophe Lambert, a doublé sa participation dans la “mini major” pour atteindre 10% du capital, en acquérant des actions auprès de Luc Besson, son président du conseil d’administration.

EURAZEO a ramené ses comptes dans le vert en dégageant en 2013 un bénéfice net de 561 millions d’euros, porté par la croissance d’Europcar et d’Elis et la rotation du portefeuille dans de bonnes conditions.

La société d’investissement va par ailleurs racheter 10% des parts du groupe de prêt-à-porter espagnol Desigual, via une augmentation de capital, pour 285 millions d’euros.

EUROFINS SCIENTIFIC a annoncé reprendre les activités d’analyses alimentaires et agroenvironnementales de l’espagnol Applus Agrofood Testing en Espagne, au Portugal et en Chine.

HEURTEY PETROCHEM va faire appel au marché pour financer sa croissance, à l’issue d’un exercice 2013 caractérisé par une forte progression de son activité et de sa rentabilité.

IMPLANET a creusé sa perte en 2013 de 2,5 millions d’euros, à 6,8 millions, en raison d’éléments non récurrents.

MAISONS FRANCE CONFORT a dégagé en 2013 un bénéfice net de 13,4 millions d’euros, en baisse de près de 27%, et table sur un chiffre d’affaires en repli de 5% pour l’exercice en cours.

VEXIM vise en 2014 une “accélération du déploiement commercial en Europe” et des “premiers développements aux Etats-Unis”, après une perte légèrement creusée en 2013.

Euronext (CAC 40)