L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ne s’oppose pas au pluralisme syndical s’il sert les intérêts des ouvriers. C’est ce qu’a affirmé le secrétaire général de l’Union régionale du travail de Tunis, Farouk Ayari, en marge d’une conférence de presse tenue mardi à Tunis à l’initiative de l’UGTT sur la situation de l’action syndicale dans la société Ulysse Hyper distribution “Carrefour”.
Le responsable syndical a souligné, dans une déclaration à l’agence TAP, que “la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT) a exploité les derniers événements pour attirer l’attention et politiser ce problème”.
Et contrairement à ce qu’avait récemment affirmé la CGTT dans un communiqué, Farouk Ayari souligne que l'”UGTT est l’organisation la plus représentative au sein de cette entreprise et joue un rôle déterminant dans les négociations sociales depuis 2007 avec la partie administrative”.
Il a ajouté que l’Union a demandé, depuis le 5 février dernier, l’organisation d’une séance de travail avec l’administration pour négocier les revendications des ouvriers et que l’administration a fixé la date du 18 mars dernier comme date de cette réunion.
La Confédération a décidé d’entrer en grève de trois jours (du 14 au 16 mars 2014), c’est-à-dire quelques jours avant la séance de dialogue du 18 mars entre l’UGTT et la partie administrative, a t-il signalé.
“Le syndicat de base de la confédération s’est retiré de la confédération en octobre 2013 et adhéré à l’UGTT, ce qui a dérangé la confédération”, a précisé M. Ayari.