Comment pourrons-nous renforcer notre présence en Afrique? Najla Harrouch, ministre du Commerce et de l’Artisanat, a esquissé certaines réponses lors de la table ronde organisée par l’UTICA, jeudi 27 mars 2014, intitulée “Pour un meilleur positionnement de l’entreprise tunisienne sur le marché africain”.
“Nous sommes décidés à être plus présents en Afrique, tout d’abord en consolidant notre présence par l’augmentation du nombre de représentations du CEPEX, en passant d’une seule à 5. Il est évident que nos moyens sont réduits. Pour y parer, nous redéployerons des représentations situées dans des sites non porteurs”.
La ministre a également indiqué que le process du Foprodex sera revu dans le sens de plus d’efficacité et d’optimisation de l’efficience des supports d’aide de l’Etat pour aider les entreprises qui le demandent à mieux s’implanter. Ceci qu’il s’agisse de l’approbation des projets ou du déblocage des fonds.
Najla Harrouch a également tenu à préciser que la Tunisie devrait se positionner en fonction de la demande africaine et de la capacité des secteurs privés et publics à y répondre. “Les secteurs que nous avons d’ores et déjà identifiés sont ceux de l’enseignement, des produits pharmaceutiques et du tourisme médical”.