A quelques jours de l’entrée en exploitation du champ du gaz «Chargui 8» qui relève de la société PETROFAC, celle-ci a arrêté les travaux et a reporté la mise en exploitation du puits.
Le projet est totalement bloqué à cause des protestations de quelques ouvriers de la région qui veulent travailler dans le chantier, sachant que PETROFAC a déjà embauché un groupe d’ouvriers de Kerkennah pour travailler dans le premier chantier «Chargui 6» et un autre pour le chantier «Chargui 8».
Les ouvriers n’ont malheureusement pas respecté cette convention, et même ceux qui ont déjà travaillé à «Chargui 6» veulent travailler coûte que coûte à «Chargui 8». Tout ceci a engendré une grande tension sociale et de grands différends entre les dirigeants des chantiers et les ouvriers ce qui a causé le blocage des travaux de l’installation du pipeline qui assure le transfert du gaz du champ à l’usine.
Rappelons que grâce à l’entrée en exploitation du champ de gaz «Chargui 6», la production nationale du gaz a augmenté de 2,5% en début de l’année 2014. Par ailleurs, Il est prévu que la mise en exploitation du deuxième puits «Chargui 8» début avril augmentera encore notre production nationale en gaz de 2,5% ce qui permettrait à Petrofac, selon les prévisions, d’atteindre une capacité de production de 1,2 million de m3/jour et d’augmenter la part de PETROFAC dans la production de gaz en Tunisie de 10 à 12,5%.
En d’autres termes, la Tunisie pourra produire 57,5% de ses besoins en gaz, ce qui diminuera les importations du gaz algérien.