La Tunisie présentera des projets prêts mais nécessitant des financements, au cours des réunions annuelles conjointes des structures financières arabes, qui se tiendront le 8 avril 2014 à Tunis. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, Hakim Ben Hammouda.
Ces projets concernent des stations de production d’électricité, l’eau potable, le développement agricole et la santé, a-t-il précisé, au cours d’une conférence de presse tenue mardi.
Des rencontres bilatérales des ministres et gouverneurs des Banques centrales arabes ainsi que des directeurs généraux, des responsables d’institutions financières arabes, des représentants de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire International (FMI) auront lieu en marge de ces réunions, selon le responsable.
L’organisation de ces réunions en Tunisie pour la deuxième fois (la première en 1996) démontre le regain de confiance des décideurs et institutions financières arabes en la Tunisie, a affirmé le ministre.
Ces réunions auxquelles participeront 300 responsables financiers des pays arabes débattront des opportunités de coopération dans divers secteurs économiques. volume de la subvention directe et indirecte Ben Hammouda a souligné que le gouvernement provisoire actuel œuvre à diversifier les sources de financement et à renouer les relations de la Tunisie avec plusieurs pays, notamment les pays du Golfe.
L’objectif, a-t-il dit, est d’éviter les impacts issus de changements et crises par lesquels pourraient passer l’un des partenaires de la Tunisie. Le ministre a ajouté, dans le même contexte, que la visite actuelle, du chef du gouvernement provisoire aux Etats-Unis d’Amérique s’inscrit dans ce même cadre, sachant qu’il aura, en outre, des rencontres avec des chefs d’entreprises opérant dans le secteur des technologies de la communication.
A cet égard, le ministre des finances a fait savoir que Ben Jomaa compte également se rendre en Asie. Le responsable a estimé que la Tunisie obtiendra, fin juillet 2014, deux garanties, l’une américaine et l’autre japonaise, dont la valeur varie respectivement entre 600 et 700 millions de dinars.
Le ministre a rappelé que le gouvernement a fixé le taux de croissance, au titre de l’exercice 2014, dans la limite de 2,8%, précisant que sa révision à la baisse est possible, au vu de la situation économique délicate et critique que traverse le pays.
Concernant le système de la subvention il a souligné qu’il est prévu d’en abaisser la valeur, établie actuellement à 7 milliards de dinars, d’environ 600 millions de dinars au cours de 2014. Il a encore fait savoir que le volume de la subvention directe et indirecte a dépssé le montant des investissements qui s’élève à près de 5 milliards de dinars, d’où la nécessié de revoir sérieusement ce système et de tenir compte en cela de la situation économique des habitants.
Les organisations financières arabes regroupent le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), le Fonds monétaire arabe, l’Agence arabe de garantie de l’investissement et d’assurance des exportations, l’Instance arabe d’investissement et de développement agricole, et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).