Le rideau est tombé à Marrakech sur la 9ème session de l’assemblée générale de l’Association des raffineurs africains (ARA) dont les discussions ont porté sur le thème “Energie: livrer les produits du futur à l’Afrique”.
Plus de 400 experts de l’industrie de l’aval pétrolier du nord de l’Afrique, de l’Afrique subsaharienne et du monde entier ont pris part à cette session pour débattre des moyens de dynamiser l’investissement dans les secteurs du raffinage et des outils adéquats d’améliorer l’approvisionnement, le stockage, la distribution et les conditions de travail des professionnels du secteur pétrolier à travers le continent africain.
Partant du principe que l’Afrique a une carte essentielle à jouer sur la table économique mondiale et un avenir plus ouvert que jamais, les exploitants du pétrole ont affirmé leur volonté d’asseoir le développement économique de leur secteur d’activité grâce, à l’investissement et de répondre au mieux aux besoins des consommateurs africains.
D’ailleurs les besoins énergétiques de l’Afrique, ne peuvent qu’accroître avec les années: à la fin du siècle, 4 milliards de personnes sur les 10 milliards prévus dans le monde, seront africains dans les vingt ans à venir, le nombre de passagers aériens va doubler en Afrique. La demande en énergie devrait donc augmenter de 90% d’ici à 2035. D’où l’urgence de l’augmentation des capacités de raffinage sur le continent.
A signaler que les raffineries d’une capacité supérieure à 500.000 barils par jour n’existent tout simplement pas en Afrique. La plus grande, située en Algérie, produit 320.000 barils par jour, comparée à celle de Jamnagar en Inde, qui produit autant que toute l’Afrique réunie.
Alors, du pain sur la planche.