L’accord entre Air France-KLM et GOL s’élargit avec la nouvelle liaison Paris-Brasilia

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à Paris le 20 février 2014 (Photo : Patrick Kovarik)

[02/04/2014 17:59:52] Brasilia (AFP) L’accord stratégique entre Air France-KLM et le brésilien GOL signé en février vient de s’élargir avec la nouvelle liaison Paris-Brasilia, renforçant le pari des deux groupes d’être plus présents en Europe et en Amérique du Sud, ont affirmé mercredi leurs présidents.

Le nouveau vol d’Air France assurera la liaison entre Paris et Brasilia trois fois par semaine et s’ajoute aux sept vols hebdomadaires entre Paris et Sao Paulo et autant d’autres entre Paris et Rio de Janeiro.

La compagnie européenne cherche à accroître sa présence au Brésil dans la cadre de l’accord signé avec GOL qui assure à Air France-KLM l’accès à 30 destinations de ce pays continent, a expliqué le président d’Air France, Frédéric Gagey, lors d’une conférence de presse à Brasilia.

“GOL est très forte au Brésil et en Amérique du sud et nous sur la route transatlantique. C’est un bon partenariat: nos passagers peuvent voler en Amérique du sud et au Brésil avec Gol et les passagers de GOL peuvent voler via Paris et Amsterdam vers de nombreuses destinations en Europe, en Chine et autres”, s’est félicité le président de KLM, Camiel Eurlings.

“Nous avons créé un format de sous-alliance entre Delta, Air France-KLM et GOL, qui couvre le triangle Amérique du Nord, Amérique du Sud et Europe”, a déclaré à l’AFP Paulo Kakinoff, le président de GOL, une compagnie à bas prix qui a parié sur l’Amérique latine.

Avec 200 millions d’habitants, le Brésil est un marché mondial croissant de l’aviation et un grand fournisseur de touristes qui chaque année dépensent des sommes records dans leurs destinations préférées: États-Unis, Europe et Amérique du Sud.

L’accord entre le groupe franco-hollandais Air France-KLM, numéro 2 européen derrière l’allemand Lufthansa, et GOL, numéro 2 au Brésil derrière TAM, représente un investissement de 100 millions de dollars pour les compagnies européennes, dont 52 millions dans le capital de la compagnie brésilienne (1,5%).

L’accord dépend encore de l’approbation de l’organisme anti-trust brésilien CADE.