La convocation de l’Assemblée générale extraordinaire d’Orange Tunisie devrait permettre de se prononcer sur la situation des fonds propres de l’entreprise, dans le cadre de l’article 388 du Code des Sociétés Commerciales, deux options: réduire ou augmenter le capital.
Une autre échéance va probablement planer sur l’AGE du 25 avril 2014, Orange France bénéficie en effet, dans le cadre du pacte d’actionnaires conclu le 20 mai 2009 avec la société Investec, «d’une option d’achat lui permettant, à l’issue d’une période de cinq ans (mai 2014), d’acquérir à la valeur de marché 1% du capital d’Orange Tunisie plus une action. Si cette option était exercée, Investec aurait alors le droit de vendre à Orange 15% du capital d’Orange Tunisie à un prix égal à la valeur de marché».
Seulement voilà, la question de la propriété des parts de l’actionnariat tunisien n’est pas définitivement tranchée, ce qui signifie que de ce côté aucune partie n’est capable de prendre de décision, notamment au sujet d’une possible augmentation de capital ou de la cession de 15% du capital détenu par Investec à Orange France, lui permettant de prendre le contrôle de la filiale tunisienne.