Le nouveau patron de PSA touchera un salaire fixe de 1,3 million d’euros

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éro un de PSA Peugeot Citroën, Carlos Tavares, à Paris le 26 mars 2014 (Photo : Eric Piermont)

[11/04/2014 17:10:47] Paris (AFP) Le nouveau numéro un de PSA Peugeot Citroën, Carlos Tavares, va toucher un salaire brut de 1,3 million d’euros par an, sans compter la part variable, selon le document de référence du groupe publié vendredi.

Depuis sa prise de fonction comme président du directoire le 31 mars, “la part fixe de sa rémunération (…) s’élève à 1.300.000 euros bruts annuels et la part variable pourra s’élever à un montant maximum représentant 150% de sa rémunération fixe”, selon ce rapport.

M. Tavares, qui avait déjà rejoint le directoire comme simple membre en début d’année, a été payé avant cette date sur une base de “618.000 euros bruts annuels” pour son fixe, “la part variable de sa rémunération pouvant s’élever à un montant maximum représentant 110% de sa rémunération fixe”.

L’attribution d’une rémunération variable est toutefois soumise à l’approbation de l’Etat, qui a accordé une garantie publique de 7 milliards d’euros à la filiale bancaire de PSA. En 2011 et 2012, l’ancien patron de PSA, Philippe Varin, avait renoncé à cette part.

Carlos Tavares ne recevra ni “d’options sur actions, ni d?actions gratuites sous conditions de performance au cours de l’exercice 2014” et “ne bénéficie ni d’indemnité de prise de fonction, ni d’indemnité de non-concurrence, ni d’indemnité de cessation de mandat”.

Le nouveau patron du constructeur automobile français bénéficiera du nouveau système de retraite chapeaux, revu à la baisse après la polémique suscitée par celle que devait toucher Philippe Varin, qui devait s’élever à 21 millions d’euros.

Ce régime prévoit pour les dirigeants “un complément de retraite à hauteur de 1% de leur rémunération de référence par année d?ancienneté dans le groupe”. “En tout état de cause, le complément de retraite généré par le régime ne peut excéder 30% de la rémunération de référence”, précise PSA. Cette dernière est “définie comme la moyenne des rémunérations fixes des trois dernières années d’activité, majorée d’un pourcentage égal à la moyenne du ratio rémunération variable/rémunération fixe des huit dernières années d’ancienneté”.

Pour y avoir droit, il faut “avoir occupé pendant au moins huit ans une fonction de dirigeant (…) ou pendant les cinq ans précédant immédiatement son départ à la retraite et de quitter le groupe pour faire valoir ses droits à la retraite.”