Tunisie – Industrie : Les travaux de construction de l’usine de Medhilla 2 ont repris

Par : TAP

usine-120451152d0.jpgLes
travaux de construction d’une partie de l’usine d’engrais chimiques Medhilla 2
(gouvernorat de Gafsa) ont repris, vendredi après-midi, par l’entreprise de
bâtiment chinoise, en attendant que les deux autres entreprises coréenne et
tunisienne reprennent, à leur tour, les activités, dans le chantier du même
projet, après une suspension qui a duré environ trois mois.

Le directeur régional du Groupe chimique tunisien (GCT) à Gafsa a indiqué à la
correspondante de l’agence TAP dans la région que “l’entreprise chinoise a
repris son travail pour la première tranche du projet consistant en la
construction des deux unités de l’acide sulfurique et des utilités”.

Il a expliqué qu’une correspondance a été envoyée aux entreprises étrangères et
tunisienne pour les informer qu’elles peuvent reprendre leurs activités dans le
chantier”. Selon des sources concordantes, la reprise du travail a été possible
après des négociations entre le représentant du ministère public et les
grévistes.

Le procureur adjoint de la République et porte-parole du tribunal de première
instance de Gafsa a, pour sa part, indiqué à la correspondante de l’agence TAP
qu’un accord a été établi avec les sit-inneurs, en vue de donner un délai aux
autorités afin d’examiner les demandes.

De son côté, Tarak Mehri, le secrétaire général régional de l’Union des
travailleurs de Tunisie (UTT) a indiqué, dans une communication téléphonique
avec la correspondante de la TAP, qu’un accord a été établi, mais il a réitéré
le soutien de son organisation syndicale aux revendications des sit-inneurs à
l’intégration automatique pour travailler dans cette usine.

Le ministère public s’était rendu, vendredi à l’aube, sur le site du chantier,
accompagné d’unités de la garde nationale, en vue de garantir la reprise du
travail par les entreprises étrangères et tunisienne. Le travail avait été
totalement suspendu, durant environ trois mois, à la suite d’une grève ouverte
et un sit-in observés par les employés dans les chantiers.

Les entreprises chinoise, coréenne et tunisienne avaient informé les autorités
tunisiennes qu’elles seront obligées de rompre leurs contrats si elles ne
peuvent pas reprendre le travail avant le 15 avril 2014.